Le gouvernement de l’Ontario investit plus de 940 000 $ sur cinq ans dans un nouveau programme communautaire visant à offrir à un plus grand nombre de jeunes victimes et de survivants de la traite des personnes à Hamilton-Niagara les services en français dont ils ont besoin.

Grâce à ce financement, le Centre de santé communautaire Hamilton/Niagara (CSCHN) offrira des services en français comme un soutien psychothérapeutique, un aiguillage et une aide pour accéder aux ressources, de même que des services de sensibilisation et de prévention destinés aux enfants et aux jeunes.

Assurer une meilleure protection et un soutien accru aux enfants et aux jeunes qui ont été exploités sexuellement ou qui sont à risque est un élément clé de la Stratégie ontarienne de lutte contre la traite des personnes (Stratégie).

« L’accès à des soutiens spécialisés est essentiel pour les victimes et les survivants de la traite sexuelle afin qu’ils puissent guérir et reconstruire leur vie », a déclaré, le lundi 27 septembre à Welland, Jane McKenna, ministre associée déléguée au dossier de l’Enfance et à la Condition féminine.

Cet investissement permettra d’augmenter les services en français destinés aux enfants et aux jeunes qui ont été victimes de la traite des personnes ou qui sont à risque, ce qui permettra de veiller à ce que davantage de jeunes aient accès à l’aide dont ils ont besoin pour rester en sécurité et se rétablir.

Ce nouveau programme financé par le biais du Fonds de soutien communautaire à la lutte contre la traite des personnes de l’Ontario, vise à accroître les services dans toute la province. Dans le cadre de la Stratégie ontarienne de lutte contre la traite des personnes, 2020-2025, le gouvernement investit un total de 96 millions $ sur cinq ans dans les services communautaires et les soutiens dirigés par les Autochtones destinés aux victimes et aux survivants de la traite des personnes.

« Ce financement répond à un besoin essentiel d’accroissement des services en français pour soutenir les victimes et les survivants de la traite des personnes dans la région de Hamilton-Niagara, a affirmé Caroline Mulroney, ministre des Affaires francophones. Le fait d’accroître la disponibilité des services en français et la sensibilisation de la communauté francophone de cette région permettra de protéger un plus grand nombre d’enfants et de jeunes contre ce crime. »

« Grâce à une intervention précoce, une accessibilité aux services multidisciplinaires de soutien et d’accompagnement, le CSCHN permettra une sensibilisation et une meilleure conscientisation des risques de la traite des personnes auprès de la population francophone, ainsi que l’acquisition d’outils afin de permettre aux victimes de se rétablir de leur traumatisme, d’améliorer leur bien-être physique, social et mental ainsi que d’encourager la gestion saine du stress », a mentionné Loubna Moric, coordonnatrice – Équipe de lutte contre la violence familiale et l’agression sexuelle au CSCHN.

Au total, 27 nouveaux projets sont financés par le Fonds de soutien communautaire à la lutte contre la traite des personnes et le Fonds pour les initiatives autochtones de lutte contre la traite des personnes, dans l’objectif de créer un réseau plus complet de soutiens à travers la province.

Cet investissement s’inscrit dans le cadre de la Stratégie, dotée d’un budget de 307 millions $, qui vise à sensibiliser au problème, à protéger les victimes et à intervenir de façon précoce, à soutenir les survivants et à tenir les contrevenants responsables.

L’Ontario est un carrefour de la traite des personnes. La province représente la majorité des incidents signalés par la police au Canada. En 2019, 65 % des victimes connues de la traite des personnes identifiées par la police étaient âgées de moins de 25 ans et 22 % étaient âgées de moins de 18 ans. La Stratégie représente l’investissement total le plus important au Canada en matière de soutiens et de services spécialisés dans la lutte contre la traite des personnes.

 

SOURCE – Gouvernement de l’Ontario

PHOTO – De gauche à droite : Sam Oosterhoff, Caroline Mulroney, France Vaillancourt et Jane McKenna