Alexia Grousson

C’est avec empressement que les résidents de Hamilton attendaient le retour de la danse callée. La soirée, organisée par le Centre francophone de Hamilton (CFH), a finalement eu lieu le 30 novembre au Mainstage Showcase.

« Le CFH profite de chaque occasion pour promouvoir la culture francophone de manière interactive et conviviale. Accueillir cette soirée de danse callée, en collaboration avec le Centre franco-ontarien de folklore (CFOF), était une belle occasion de faire découvrir ou redécouvrir une tradition canadienne-française accessible et rassembleuse », relate Popina Muanga, responsable des projets artistiques et communautaires au CFH.

Le calleur Jean-François Berthiaume, accompagné de son percussionniste et violoniste, Nicolas Babineau, a accueilli les participants et a présenté le Centre franco-ontarien de folklore. M. Berthiaume a ensuite introduit la danse callée en racontant son histoire et expliquant ses principes de bases.

Il a fait une démonstration de cette danse folklorique, avec des chorégraphies simples et amusantes pour tous. Puis, c’était au tour des participants de mettre en pratique ce qu’ils connaissent par le biais de danses libres sur de la musique entraînante.

« Les participants ont particulièrement apprécié l’ambiance chaleureuse, le fait que les danses soient accessibles à tous ainsi que la découverte d’un élément du patrimoine culturel francophone. Beaucoup ont manifesté leur intention de participer à d’autres événements similaires, ce qui prouve l’impact de cette activité. Pourquoi ne pas les faire revenir au festival ? Ce sera une surprise », poursuit Popina Muanga.

Comme l’activité était assez dynamique, un temps de repos a eu lieu entre les danses. Cela a également favorisé des moments propices aux discussions entre les participants qui ont pu échanger, socialiser et tisser des liens.

« Cette soirée a renforcé notre mission de promouvoir la langue et la culture francophones dans des espaces de rencontres intergénérationnels et interculturels. Elle a permis de consolider le sentiment d’appartenance à la francophonie dans un cadre décontracté et inclusif », conclut Mme Muanga.

Photo (CFH) : Les participants ont dansé jusqu’à la fin de la soirée.