Après plusieurs mois de travail et de concertation, le plan opérationnel de la Table interagence Waterloo-Wellington-Guelph entame sa dernière ligne droite.

Le document vise à faciliter la coordination de projets, le partage de ressources et la collaboration en faveur de l’épanouissement communautaire dans la région. Il prévoit la création de nouveaux outils et mécanismes pour faire connaître les services offerts en français au niveau local.

Pilotés par de futurs comités, trois axes stratégiques seront développés : construire une table de concertation inclusive, assurer la vitalité et la relève de la communauté francophone et augmenter la visibilité de la Table.

Lors de leur réunion bimestrielle, le mardi 8 mai au Centre communautaire francophone de Cambridge, les organismes ont affiné les critères et les différents niveaux de membriété. Ouverte aux francophones comme aux francophiles, la Table interagence se veut un lieu de concertation dans lequel chacun contribue à la francophonie.

La prochaine étape sera d’identifier d’ici le mois de juin ces nouveaux membres potentiels, qu’ils représentent un organisme à titre permanent ou d’observateur, ou bien qu’il s’agisse de personnes ressources actives dans la francophonie. Ils intégreraient alors la Table interagence en septembre. Pleinement opérationnelle d’ici l’automne prochain, elle s’attachera à répondre aux besoins prioritaires des francophones et fera, si nécessaire, pression sur certains « joueurs clés » de la région qui ont tendance à ralentir, voire bloquer des dossiers, comme l’accès à des services en français dans des organisations dont le mandat exige de les offrir dans les deux langues officielles du pays.

C’est en tout cas le calendrier qu’espèrent tenir les membres. C’est également à cette période qu’ils attendent une réponse à leur demande de subvention auprès de la Fondation Trillium. Ce financement de 125 600 $ permettrait de recruter un coordonnateur de projets à temps partiel, un poste clé pour animer et coordonner les futures actions.