Benoit Mercier est superviseur des arbitres de baseball aux Jeux du Canada. Le natif de Welland, âgé de 59 ans, est l’un des trois superviseurs chargés de la supervision de 12 arbitres provenant de 10 provinces.

Les superviseurs, qui relèvent du superviseur principal Chris Wilhem, affectent des arbitres à chaque match et évaluent leurs performances sur le terrain. « Nous surveillons les mécaniques d’arbitrage et les systèmes de rotation des arbitres sur le terrain. La plupart ne fonctionnent pas selon le système à trois arbitres, donc leur mécanique et leur rotation sont différentes, explique Mercier. Nous notons les choses qu’ils accomplissent bien et fournissons des suggestions sur la façon dont ils peuvent améliorer leur jeu. »

Après chaque match, les superviseurs tiennent une réunion avec chaque équipe d’arbitres pour faire le point sur leurs observations. Darryl Beckett (Manitoba), Jeff Brine (Île-du-Prince-Édouard), Don Buskas (Alberta), Troy Carmont (Colombie-Britannique), Donald Craig (Saskatchewan), Brian Cummings (Nouveau-Brunswick), Adam De Caire (Ontario), Mathieu Fiset (Québec), Ryan Garland (Terre-Neuve et Labrador), Blair Hains (Ontario), Kris Hartley (Alberta) et Joel Rodgers (Nouvelle-Écosse) travaillent aux Jeux et sont tous certifiés à l’échelle nationale par Baseball Canada.

Mercier, qui est toujours actif et joue souvent des matchs de la Intercounty Baseball League, en est à sa 49esaison de baseball après avoir débuté comme joueur. « Ça me manque vraiment d’être sur le terrain, dit-il. La supervision, ça fait de longs matchs, mais en même temps, vous avez beaucoup d’expérience au niveau des championnats, vous connaissez bien le baseball et donc vous êtes en mesure de fournir des connaissances pour faire avancer les arbitres prometteurs. »

Enseignant à la retraite, il estime qu’il est important de ne pas oublier ses racines. « Tout ce que j’ai accompli au baseball, c’est grâce à Baseball Ontario et à Baseball Canada, alors c’est à mon tour à redonner, dit-il. J’ai beaucoup reçu des personnes qui m’ont précédé. »

Mercier a travaillé dans les ligues indépendantes de baseball professionnel et il était de garde lorsque Welland et St. Catharines ont accueilli des équipes de la New York-Penn League. Il a également participé à quatre championnats du monde et deux tournois de qualification olympique. Il admet que les arbitres sont plus surveillés que jamais.

« Au niveau amateur, l’arbitre peut toujours faire son travail d’arbitre mais dans les ligues majeures, il y a maintenant la reprise vidéo ce qui met plus de pression sur les arbitres pour faire les justes choix, admet-il. Les parents et tous les spectateurs sont probablement mieux informés sur ce qui constitue une prise ou une balle, ou si un joueur doit être retiré ou sauf en raison de ce qu’ils voient à la télévision. Le travail est plus difficile aujourd’hui qu’à mes débuts. »

« Tout est très calme. À la pause ou en se promenant un peu, on entend ce que racontent les amateurs et, honnêtement, c’est très positif. Il y a des bénévoles qui viennent à chaque match et ils m’ont dit à quel point l’arbitrage a été formidable au cours de la semaine. Il n’y a pas eu de disputes sur le terrain. Il y a eu des décisions qui ont été remises en question, mais chaque question raisonnable mérite une réponse raisonnable et les choses ont été faites de manière appropriée », conclut le superviseur francophone.

Mercier a profité de la journée de congé du 11 août pour jouer au guide touristique pour les arbitres, y compris une visite à Niagara Falls et un barbecue organisé par son collègue, Dayle Legros, un arbitre de la région du Niagara.

 

Texte et photo : Jeux d’été du Canada Niagara 2022