Nouvelle année? Nouvelles résolutions! Les Canadiens aiment bien commencer l’année avec des intentions ambitieuses de perte de poids, d’exercices plus fréquents ou encore de mettre fin à une fâcheuse habitude.
Malheureusement, ces objectifs de bonne nature n’ont souvent pas les racines assez fortes pour survivre au-delà de quelques semaines. Au total, 80 % des gens abandonneront leurs résolutions d’ici la mi-février. Une étude menée en 2018 par Strava, un réseau social pour les sportifs, constate que l’abandon des résolutions se produit parfois en janvier. L’analyse de plus de 31,5 millions d’enregistrements des utilisateurs indique que le deuxième vendredi de janvier est le jour fatidique où la plupart des résolutions commencent à s’effondrer, soit le 14 janvier cette année.
Il n’est pas trop tard pour se rattraper! Et peut-être de préciser ou de reformuler certaines de ces résolutions afin d’avoir plus de chance de les réaliser.
Il faut d’abord se fixer des objectifs réalistes et atteignables. Un objectif impossible à mesurer ne mènera qu’à un essoufflement prématuré durant la poursuite de la résolution. Certains experts utilisent l’exemple de perdre 10 livres au lieu de 50 livres, un chiffre qui requiert beaucoup plus de dévouement. Peut-être que s’entraîner trois jours par semaine au lieu d’en viser sept est préférable. Le changement doit être graduel.
Ensuite, ces objectifs doivent contenir des étapes de progrès hebdomadaires ou mensuelles afin d’éviter le découragement et l’abandon. Ces objectifs dits intelligents sont spécifiques, mesurables et réalistes avec une date d’échéance. Les récompenses immédiates contribuent à garder la motivation. Si le progrès prend trop de temps à se matérialiser, les résolutions ne durent pas.
Par contre, les premiers oublis et dérapages liés à la nouvelle habitude seraient en fait, bénéfiques. En moyenne, il faut environ 66 jours pour qu’une habitude devienne routine.
La formulation d’une résolution est aussi un facteur important à sa réussite. Il ne faut pas avoir l’impression de se priver de quelque chose mais plutôt de trouver une solution de remplacement. Par exemple, « passer moins de temps sur le divan » (privation) plutôt que de « passer une heure dehors chaque jour ».
Cette année, la résolution est de garder ses résolutions!
SOURCE – Élodie Dorsel