L’adolescence et les études secondaires constituent une période de la vie que bon nombre de gens voudraient oublier. Hier comme aujourd’hui, ces années sont, pour certains, synonymes de harcèlement et de mélancolie. C’est pour cette raison que des élèves de l’Académie catholique Mère-Teresa, à Hamilton, ont participé à un projet destiné à remonter le moral de leurs pairs vivant des moments difficiles.

C’est l’enseignante Michelle Perron qui a pris cette initiative consistant à orner les salles de toilettes de l’école de mots, d’expressions et de dessins susceptibles de faire voir la vie sous un autre jour aux élèves. Mais pourquoi cet endroit en particulier? « Lorsqu’ils sont tristes ou stressés, où vont-ils se réfugier? Dans les salles de toilettes. Lorsqu’ils arrivent là, ils voient ces messages positifs et on espère que ça va améliorer leur journée », explique Mme Perron.

C’est la classe du cours de leadership de 12e année, consacré aux diverses pratiques de vie saine, qui a conçu ces décorations permanentes et qui les ont peintes les 18 et 19 octobre. « C’est pour essayer de faire une différence dans la vie d’une autre personne qui ne se sent pas bien », résume Alexis Chevrier, l’une des élèves ayant contribué à la création de ces fresques. « On a choisi les messages qui nous ont touchés le plus. Les salles de toilettes sont le lieu où les élèves vont lorsqu’ils se font intimider et on voulait les aider », commente Taylor Fournier.

Les aider et leur démontrer que leur existence ne se résume pas qu’à ces désagréments momentanés auxquels ils sont confrontés. « On l’a fait pour inspirer les gens chaque jour. On est jeune et on a des opportunités », déclare Jacob Hudspeth, qui rappelle que l’avenir appartient aux gens de sa génération et que les petites misères de l’adolescence seront vite oubliées lorsque se présenteront les occasions emballantes de faire une différence dans le monde.

Les participants au projet ont mis à profit leur connaissance de la vie quotidienne à l’école pour insérer quelques inoffensives blagues d’initiés dans leurs oeuvres : « Il y a beaucoup de références à nos enseignants, explique Moustafa Oleiche. Les élèves se les rappellent et ça les fait rire ». Mais comme le mentionne Julia Baverstock, l’intérêt des peintures réside aussi dans leur dimension artistique : « Ça fait quelque chose d’original et de plus personnel à l’école ».

Plusieurs autres élèves que ceux et celles précédemment cités ont contribué à la création de ces oeuvres. Félicitation à tous pour leur engagement à faire de leur école un milieu de vie plus agréable!

 

PHOTO : Quelques-uns des élèves ayant participé au projet accompagnés, à droite, de l’enseignante Michelle Perron