Le samedi 21 novembre, SOFIFRAN soulignait les mérites de cinq bénévoles ayant contribué de façon remarquable aux activités de l’organisme. La cérémonie, marquée au sceau de la simplicité pour répondre aux exigences de la pandémie, a également servi de préambule à la Semaine des victimes et survivants d’actes criminels.

En effet, bien que le mandat de SOFIFRAN ne touche pas directement aux questions relatives à la criminalité, il arrive que ses interventions voisinent cette réalité. L’exemple le plus probant réside dans ces immigrants et réfugiés qui ont vécu dans des zones de guerre : le traumatisme qu’ils ont subi continue de les suivre et ils ont souvent de la difficulté à en parler. SOFIFRAN, par son travail de sensibilisation, les aide à surmonter ces difficultés et les réfère si besoin est aux services spécialisés.

Les cinq femmes honorées, en contribuant au développement de SOFIFRAN depuis de nombreuses années, ont permis à cet organisme essentiel de poursuivre sa mission auprès d’une large clientèle qui va des plus déshérités aux participants aux ateliers et événements en tous genres.

« Nous avons choisi ces dames qui ont fait de SOFIFRAN ce que SOFIFRAN est aujourd’hui », a commencé Fété Kimpiobi, directrice générale de l’organisme, avant de souligner les efforts et la résilience qui ont caractérisé leur engagement au cours des 15 dernières années. En compagnie de la vice-présidente, Solange Faïgou, Mme Kimpiobi a présenté les récipiendaires qui ont chacune reçu une plaque de reconnaissance.

La première de ces dames est aujourd’hui connue comme coordonnatrice des programmes de l’organisme. Or, Josette Aubourg-Valcourt s’implique chez SOFIFRAN depuis plus de 10 ans et de plusieurs façons. Qualifiant son travail « d’extraordinaire », Mme Kimpiobi a relevé que c’est « avec beaucoup de dévouement et souvent même au-delà de ses heures de service » que Mme Aubourg-Valcourt contribue à l’organisme, rappelant qu’il s’agit-là de bénévolat motivé par son altruisme envers la communauté.

Présidente pendant six ans, Nyarai Kapisavanhu a aussi eu droit aux éloges de la directrice générale : « Elle n’a jamais manqué une réunion du conseil d’administration, elle a toujours été présente, elle a encouragé les membres du CA et elle comprenait vite tous les problèmes que nous avions et participait toujours à la recherche de solutions ». Mme Kapisavanhu devait partager son temps avec un autre organisme qu’elle dirige, ce qui ne l’empêchait pas d’être efficace dans toutes ses fonctions.

Fété Kimpiobi n’avait également que de bons mots pour Kettia Zéphir, une dame en qui on peut avoir entièrement confiance : « C’est une personne extrêmement dévouée, a commenté la directrice générale. On peut compter sur elle. » Mme Zéphir est reconnue pour sa fidélité à ses engagements, son dévouement aux autres et aussi pour sa personnalité radieuse : « Tout le monde aime Kettia, a affirmé Mme Kimpiobi. Kettia c’est le sourire, c’est le printemps même en plein hiver! »

Nafée Faïgou a été une autre figure de proue de l’organisme pendant longtemps, et pour cause : elle est une des fondatrices de SOFIFRAN. Son attrait pour les arts et sa créativité l’ont conduite à être directrice artistique de l’organisme, un poste qu’elle a occupé jusqu’à tout récemment. « C’est la personne idéale pour avoir toute l’information ou pour discuter et avoir des échanges constructifs et enrichissants », a expliqué la directrice générale qui a mis en relief sa culture et ses points de vue qui forcent à la réflexion.

La dernière mais non la moindre à recevoir une plaque de reconnaissance a été Marie-Christine Makolo. « Par son énergie, son dynamisme, sa générosité et par son imagination, Marie-Christine est une de celles qui a aidé toute l’équipe à faire avancer SOFIFRAN », estime Fété Kimpiobi. La directrice générale a non seulement souligné son esprit d’initiative et son audace empreinte d’humilité mais aussi son sens de l’humour et sa facilité à divertir et socialiser avec les autres.

Il y aurait sans doute bien d’autres personnes à qui SOFIFRAN pourrait rendre hommage de la sorte pour leur engagement. Il y en aura d’autres dans le futur, l’organisme continuant de générer un intérêt soutenu non seulement auprès de sa clientèle-cible mais de l’ensemble de la communauté francophone.

PHOTO – De gauche à droite : Kettia Zéphir, Nafée Faïgou, Marie-Christine Makolo, Josette Aubourg-Valcourt et Nyarai Kapisavanhu