L’Ontario a prolongé mercredi de deux semaines l’état d’urgence sanitaire, alors que la province signalait 412 nouveaux cas et 68 décès supplémentaires.

Les décrets d’urgence sanitaire, qui devaient expirer mercredi en Ontario, prévoyaient notamment la fermeture des entreprises non essentielles; ils ont maintenant été prolongés de deux semaines, jusqu’au 19 mai.

Ces décrets prévoient aussi l’interdiction des rassemblements publics de plus de cinq personnes, la fermeture des garderies, bibliothèques, théâtres et salles de spectacle, des équipements extérieurs tels que les terrains de jeux, ainsi que des bars et restaurants, sauf pour les commandes à emporter et les livraisons.

L’Ontario a déjà décrété par ailleurs que toutes les écoles financées par l’État seraient fermées jusqu’au 31 mai – au moins.

Le gouvernement de Doug Ford prolonge aussi par décret, jusqu’au 31 mai, la période d’allégement des tarifs d’électricité pour les familles, les exploitations agricoles et les petites entreprises.

Les clients assujettis à la tarification selon l’heure de consommation continueront donc de bénéficier en tout temps du tarif le plus bas, habituellement réservé aux périodes creuses. Ce décret d’urgence devait lui aussi expirer cette semaine.

L’état d’urgence sanitaire en Ontario avait déjà été prolongé le mois dernier jusqu’au 12 mai.

Le bilan de la COVID-19 en Ontario s’élevait mercredi à 18 722 cas, 1429 décès et 13 222 cas résolus, soit plus de 70 % de tous les cas. Le nouveau total de cas représente une augmentation de 2,3 % par rapport au total de mardi – un taux de croissance relativement stable depuis quelques jours.

Le nombre de personnes à l’hôpital et dans les unités de soins intensifs a diminué mercredi (1032 et 219 respectivement), mais le nombre de personnes sous respirateurs est passé de 166 à 174.

Moins de 13 000 tests ont été effectués la veille, même si la province avait annoncé qu’elle effectuerait 16 000 tests par jour.

Mardi, le premier ministre Ford a sévèrement réprimandé la moitié des médecins hygiénistes régionaux pour leurs faibles taux de dépistage. Le gouvernement avait précédemment promis de réaliser 18 900 tests par jour dès la mi-avril.

Dans les foyers de soins de longue durée, 71 décès supplémentaires ont été signalés mercredi, pour un total de 1074.

L’information provient d’une base de données distincte des bilans provinciaux, où il existe souvent un décalage.

SOURCE : Allison Jones, La Presse canadienne