Voilà au moins quelque chose que la pandémie n’aura pas bousculé : le 14 novembre dernier, le Festival des lumières a à nouveau enjolivé les nuits de Niagara Falls et il en sera ainsi jusqu’au 10 janvier. Le long de Niagara Parkway, ce sont trois millions d’ampoules qui, lorsque le soir descend sur la ville, s’illuminent pour créer un dehors féerique.

En fait, il n’y aurait eu nul besoin de se priver de cette 38e édition du festival : chacun est libre de déambuler à sa guise d’une installation à l’autre, ce qui favorise la distanciation sociale, et le spectacle de ces sculptures électriques peut aussi être apprécié à bord d’un véhicule.

D’ailleurs, aux îles Dufferin, où se trouvent bon nombre d’installations et certaines des plus impressionnantes, l’automobile est le moyen privilégié pour se déplacer et jeter un coup d’œil à ce parc qui, la nuit tombée, prend une toute autre allure. Là, c’est la faune canadienne qui a dominé l’inspiration des artistes responsables de la création de ces scintillantes sculptures.

À quelques pas de là, le parc entourant le Floral Showhouse est lui aussi un haut lieu du Festival des lumières. Cependant, c’est au pied de la Tour Skylon, en bordure de la rue Murray et de Niagara Parkway, que se trouve la plus grande diversité d’installations, qui vont de l’iconique fontaine Zimmerman à une famille d’orignaux en passant par des anges, une licorne, des arbres magnifiques, etc. D’autres types de structure ont également été montés : un château de contes de fées, une maison en pain d’épices et un étrange petit village sans doute peuplé de farfadets.

Quelques autres installations se trouvent çà et là ailleurs en ville.

Bien sûr, certains diront que le Festival des lumières met en montre pratiquement la même chose d’une année à l’autre. Mais le temps des Fêtes n’est-il pas lui aussi le même depuis belle lurette? En tout cas, en cette année un peu – très – spéciale, cela fait du bien de voir quelque chose qui n’a pas changé.

PHOTO – Un orignal des îles Dufferin