Richard Caumartin
Le Festival AfroJazz FEST était de retour au parc Bayfront les 12 et 13 juillet pour deux journées de célébrations des cultures africaines, afrodescendantes et francophones avec une panoplie d’artistes locaux et internationaux, créant ainsi une expérience culturelle unique pour les visiteurs.
Ce rendez-vous musical annuel est présenté par le Centre canadien pour l’unité de la famille (CCF), un organisme multi-service à but non lucratif qui promeut le bien-être des familles, dans un environnement sain et sans barrières, afin de renforcer les familles et améliorer leur qualité de vie.
Au programme : musique en continu avec DJ, kiosques alimentaires avec de la nourriture aux saveurs d’Afrique et des Caraïbes, ateliers de danse avec Fit Chik et de percussions africaines avec djembé, activités pour les enfants et de nombreuses prestations musicales.
De plus, les DJ Intellect, Kady et Young Zee se sont affrontés pour un face-à-face musical intense pour enflammer la scène avec des rythmes irrésistibles afrobeat qui ont fait vibrer le public et déclenché une vague de danse continue.
Lors de la première journée, la chaleur intense ressentie au parc Bayfront a retardé de plusieurs heures l’arrivée des artistes sur scène et, du même coup, ralentit l’enthousiasme du public qui a commencé à envahir le site en fin d’après-midi seulement plutôt qu’en fin de matinée, tel que prévu. Les organisateurs ont dû remettre les spectacles à 17 h.
Parmi les artistes, il y avait Jonathan Nvita. Originaire de la République démocratique du Congo, il mêle ses connaissances en jazz à son héritage africain à travers le chant, le rythme et la danse. Pour lui, « la musique est spirituelle : un outil pour communiquer avec Dieu et les ancêtres, et se reconnecter à la terre magnifique qu’est l’Afrique ».
Il y avait également Amara Kante, musicien et percussionniste de renommée internationale, issu d’une ancienne lignée de forgerons sacrés d’Afrique de l’Ouest, les Noumous. D’origine malinké, le clan Noumou est à l’origine du célèbre djembé, un tambour dont il est le gardien spirituel.
Bref, beaucoup de talents, de découvertes et de surprises pour toute la famille qui fait de ce festival un rendez-vous estival des plus appréciés des communautés immigrantes à Hamilton.
Photo : Les visiteurs se sont installés en fin d’après-midi pour les spectacle du samedi. (Crédit : Festival AfroJazz)