Le vendredi 25 février, le Centre de santé communautaire Hamilton-Niagara (CSCHN) tenait sa 9e édition de son Gala du Mois de l’histoire des Noirs. Autrefois très couru, l’événement s’est tenu, pour une deuxième année consécutive, en format virtuel comme l’a déploré Lanciné Koulibaly, travailleur en établissement et maître de cérémonie pour la soirée.

En effet, a-t-il rappelé, en temps normal, l’organisme aurait accueilli un large public en présentiel et une variété d’artistes qui se seraient succédé sur scène. Mais si, cette fois, la quantité n’était pas au rendez-vous, la qualité, elle, ne l’était pas moins puisque c’est le chanteur, auteur et conférencier Abel Maxwell qui était l’invité du CSCHN.

En s’accompagnant au piano, d’abord, puis en diffusant quelques vidéoclips, Abel Maxwell a présenté en 45 minutes quelques-unes de ses chansons, en commençant par Célébrer, un titre de circonstance. Cette oeuvre était représentative du répertoire de l’artiste : dominé par le français, mais qui navigue sans complexe d’une langue à l’autre au gré des inspirations du chanteur.

C’est ainsi que ce dernier a partagé avec le public des chansons qui illustraient, parfois, le message empreint d’optimisme qui a fait sa marque de commerce, ou encore des romances contemporaines. Por Favor, Love Story, Courage, Victory, etc. : autant de titres qui ont émaillé le parcours d’Abel Maxwell depuis le début de sa carrière. Après quatre albums et une dizaine d’années de présence scénique, l’artiste est désormais incontournable dans le paysage culturel de l’Ontario français.

Bonaventure Otshudi, directeur des services aux nouveaux arrivants au CSCHN, a pris la parole en conclusion de l’événement, question de faire le point sur les célébrations de ce Mois de l’histoire des Noirs 2022. Il a également profité de l’occasion pour remercier les employés, bailleurs de fonds et partenaires communautaires.

Considérant que le gala constituait, par les années passées, l’une des activités francophones connaissant le plus fort achalandage à Hamilton, les activités et festivités de cette année ont été plutôt modestes en comparaison. Il faut dire que la clientèle de l’organisme, comme le reste de la population, est sans doute impatiente de tourner la page sur le virtuel. Heureusement, cela ne saurait tarder.

 

PHOTO – Abel Maxwell