Le bassin de clientèle du Collège Boréal ne se limite pas qu’aux Franco-Ontariens. Ce n’est pas d’hier que l’institution tend la main aux autres cultures, notamment aux locuteurs de la langue anglaise. Ces derniers constituent d’ailleurs l’essentiel des étudiants inscrits aux cours de français langue seconde. C’est dans cette perspective que la direction du Collège Boréal de Hamilton a organisé, le 28 août dernier, une « porte ouverte » amicale afin de nouer des liens avec les anglophones. Baptisée « Café à la française », l’activité visait à publiciser auprès d’eux les programmes susceptibles de les intéresser.
Cappuccino et expresso étaient offerts, tout comme une variété de fromages à déguster sur pain baguette. Une ambiance musicale française accueillait les visiteurs dont plusieurs, après avoir consulté la documentation laissée à leur disposition et discuté avec le personnel du collège, décidaient sur-le-champ de s’inscrire. Claudette Mikelsons, chef régionale du Collège Boréal à Hamilton, était à ce chapitre aussi heureuse que très occupée car, parmi les visiteurs, neuf personnes se sont inscrites et six autres se sont montrées très intéressées.
Tenu de 15 h à 19 h, le Café à la française aura permis de rejoindre les passants à la sortie des bureaux et de donner aux intéressés l’occasion de faire un saut au Collège Boréal après leurs heures de travail. L’activité ne focalisait cependant pas uniquement sur les cours de français. « Pourquoi ne pas en profiter pour parler de nos autres programmes? », fait valoir Mme Mikelsons. C’est ainsi que le service d’employabilité Options Emploi, le programme de formation linguistique axée sur les professions, LINC (Langage Instruction for Newcomers to Canada) et ACE (Accès Carrières Études) ont également fait l’objet d’une promotion.
Ce soudain déploiement publicitaire n’est pas dû au hasard. Le Collège Boréal ne diffère pas des autres institutions d’enseignement en ce que la fin de l’été y est là-aussi synonyme de rentrée et d’inscriptions. La date de clôture pour s’inscrire aux divers programmes varie un peu au gré des circonstances mais se situe toujours à la mi-septembre. Un cours ne se donne que s’il compte au moins huit étudiants. Mme Mikelsons travaille également à lancer un cours de français langue seconde à Welland : le Collège Boréal dispense quelques programmes dans cette ville, plus précisément dans les locaux du Niagara College.
D’ici quelques jours, de nouveaux visages feront leur apparition dans les salles de classe du Collège Boréal. Immigrants de langue française soucieux d’améliorer leur anglais à des fins professionnelles, francophones désirant obtenir une équivalence de 12e année, jeunes et moins jeunes souhaitant obtenir un diplôme technique, anglophones impatients de s’initier à la langue de Molière et bien d’autres pourront faire l’expérience de cette institution d’enseignement de qualité.