Il est commun de voir, le 25 septembre de chaque année, le drapeau franco-ontarien flotter au mât des hôtels de ville. C’est en effet en ce jour de septembre que cet emblème fut hissé pour la première fois à Sudbury en 1975. Plus rare mais tout aussi justifiée, la levée du drapeau au mois de mars vient placer la francophonie ontarienne dans le contexte de la francophonie mondiale. C’est en cette période de l’année que se déroule, ici comme ailleurs, des activités et commémorations consacrées à la langue française, notamment la Journée internationale de la Francophonie le 20 mars.
C’est pour souligner le début de ces festivités et rappeler à tous la présence d’une communauté francophone à St. Catharines que le Club Richelieu local a procédé à une levée du drapeau. L’évènement s’est déroulé le 6 mars dernier à l’Hôtel de Ville en présence du maire, Brian McMullan, de quelques membres Richelieu et des classes de 2e, 3e et 4e années de l’école élémentaire Sainte-Marguerite-Bourgeoys.
Michel Lemieux, président du Club Richelieu de St. Catharines, s’est adressé quelques instants à l’assistance pour remercier le milieu scolaire de sa participation. Ce type d’activité, a-t-il fait valoir, s’inscrit dans une démarche de conscientisation des jeunes à leur appartenance à la francophonie et contribue à former une nouvelle génération de gens engagés. Ce sont ces jeunes qui constituent l’avenir des associations de langue française. Le maire McMullan a également fait un bref discours dans lequel il a rappelé que les élèves étaient chanceux d’apprendre le français.
Puis, c’est une scène familière qui s’est animée sur le parterre face à l’Hôtel de Ville. Le drapeau franco-ontarien s’est lentement élevé dans les airs alors que les élèves entonnaient la chanson Mon beau drapeau. La température était froide mais le temps était clair et c’est sous un soleil radieux que l’étendard vert et blanc a claqué aux vents dans les heures qui ont suivi.
Cela fait environ une décennie que le Club Richelieu de St. Catharines procède à cette cérémonie. « On cherche l’implication des jeunes. C’est important pour eux et ils sont contents de ça », explique M. Lemieux. Pareille démonstration permet aussi d’assurer une visibilité aux Francophones de la ville et de démontrer qu’ils peuvent avoir un impact auprès des autorités municipales.
À l’occasion de ce mois consacré à la francophonie mondiale, le Club Richelieu rappelle que de nouveaux DVD en français sont désormais disponibles à la bibliothèque municipale. Rien de mieux qu’un bon film pour s’immerger avec plaisir dans sa culture tout en soulignant son appartenance à cette belle langue rassembleuse!