L’ACFO Régionale Hamilton a récemment élu domicile à la Cotton Factory, un édifice situé sur l’avenue Sherman Nord et qui, comme son nom l’indique, était autrefois une usine, aujourd’hui reconvertie en bureaux, ateliers et studios d’art. Le bâtiment où se trouvait jusque-là l’organisme sera fermé à la fin de l’année, d’où ce déménagement.
C’est donc dans ce nouvel environnement que Julie Léger, coordonnatrice à l’ACFO, a accueilli la réunion de l’Interagence de Hamilton du 13 novembre. Des élections municipales ont eu lieu depuis la dernière rencontre et, les élus entrant officiellement en fonction le 3 décembre, Mme Léger a confié d’emblée que l’ACFO leur ferait parvenir un message de félicitation tout en glissant un mot, au passage, sur la communauté francophone et l’Interagence qui la représente. La coordonnatrice a également invité les participants à la réunion à envisager de créer un comité pour les élections fédérales de l’an prochain qui aurait pour tâche de nouer des liens avec les candidats des différents partis. L’ACFO, a-t-elle rappelé, est la voix politique des Franco-Ontariens et il est bien de se préparer à toutes éventualités.
Pour en revenir à la scène municipale, une demande sera déposée au début de 2019 pour que les lettres géantes formant le nom « Hamilton » en face de l’hôtel de ville soient illuminées en vert et blanc pour le Jour des Franco-Ontariens. À ce propos, un retour a été fait sur l’édition 2018 de cette fête et sur les leçons à tirer des conséquences que peut avoir la météo. La nécessité d’avoir accès à une salle assez grande pour accommoder des centaines de personnes s’est posée.
Jean-Claude N’Da, agent de projet au Réseau de soutien à l’immigration francophone, a procédé à un bilan de la Semaine nationale de l’immigration francophone qui, dans le Centre-Sud-Ouest, s’est traduite par 11 activités. Les représentants d’organismes ont échangé sur la possibilité de mettre sur pied, l’an prochain, un événement fédérateur qui rassemblerait tous les participants plutôt que de diviser ceux-ci en plusieurs activités.
Innocent Tchigio, travailleur en établissement au Centre de santé communautaire, a ensuite évoqué les préparatifs du Gala du Mois de l’histoire des Noirs qui se tiendra le 23 février prochain au Centre culturel ukrainien sur l’avenue Kenilworth. Ce sera le 6e gala organisé par l’organisme qui est très fier de la popularité de cette soirée. À l’invitation de M. Tchigio, les membres de l’Interagence se sont exprimés sur les points à améliorer et un seul a retenu l’attention de tous : le temps consacré aux discours qu’il faudrait revoir à la baisse.
Seules deux mises à jour ont été faites par les représentants des comités. Pour celui consacré à la culture autochtone, Alexandra Djagba Oli, avocate à la Clinique juridique communautaire, voudrait raviver le projet de visite de l’ancien pensionnat de Brantford. En ce qui concerne celui consacré à la visibilité, Julie Léger a mentionné que le site web de l’Interagence est en construction et qu’il sera lié au site de l’ACFO. Un logo pourrait éventuellement voir le jour.
Après un tour de table ayant permis à chacun de faire connaître ses activités à venir, les membres de l’Interagence se sont donné rendez-vous à la prochaine réunion qui se tiendra en janvier.
PHOTO : Quelques représentants d’organisme se sont rassemblés pour cette rencontre automnale de l’Interagence.