L’Agence de la santé publique du Canada hésite toujours à déclarer le début de la « deuxième vague » de la pandémie de COVID-19 au pays. Pourtant, ses administrateurs préviennent que le nombre de cas pourrait augmenter de façon exponentielle dans les prochains mois, dépassant « de loin ce qu’on a connu au printemps », si les Canadiens ne diminuent pas leurs contacts.

Jusqu’à maintenant, les seuls qui se sont risqués à parler d’un début de « deuxième vague » sont les responsables de la santé publique des régions les plus touchées par une flambée de cas.

Le sous-administrateur en chef de la santé publique, Dr Howard Njoo, dit qu’il est « difficile » pour lui d’en arriver à la même conclusion parce que « le Canada est un grand pays et toutes les régions sont différentes » les unes des autres.

La plus récente modélisation fournie par l’Agence de la santé publique prévoit que le nombre total de cas pourrait éventuellement augmenter jusqu’à 155 795 d’ici au vendredi 2 octobre, soit plus de 1030 cas de plus en moyenne au pays par jour.

La majorité des cas se trouvent chez les jeunes adultes de 20 à 39 ans depuis la fin du mois de juin. Les nombres d’hospitalisations et de morts n’ont pas augmenté au même rythme que les cas signalés, mais ces chiffres pourraient augmenter en raison de la transmission communautaire.

L’administratrice en chef de la santé publique, Dre Theresa Tam, a donc lancé un cri de coeur aux jeunes afin qu’ils fassent leur part pour réduire leurs contacts.

SOURCE – Catherine Lévesque, La Presse canadienne