La salle paroissiale de l’église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours de Hamilton recevait plus de 100 visiteurs en ce mardi 18 juin pour un événement qui était lui-aussi placé sous le symbole du chiffre 100. En effet, les membres du club de l’âge d’or de la paroisse célébraient le centenaire d’une des leurs, Émérencienne Galarneau.

Le club de l’âge d’or Les Bons Vivants de St. Catharines s’était joint à la fête de même que quelques membres de la famille de Mme Galarneau, encore très alerte pour son âge. Cette dernière n’était pas la seule à vivre un moment charnière puisqu’il s’agissait d’une journée de transition pour deux autres personnes.

D’abord pour le père Ambroise Tshiaba qui, le dimanche précédent, cédait ses fonctions de curé au père Lourdy Dorismond et qui, en ce rassemblement communautaire, venait saluer ceux qui étaient jusque-là ses paroissiens. Ceux-ci lui ont alors remis une carte exprimant leur appréciation de ses années passées auprès d’eux. Ensuite pour Roger Paquette dont c’était la dernière journée à titre de président du club de l’âge d’or. Lorraine Wilson avait été choisie pour prendre la relève dès le lendemain.

Émérencienne Galarneau

C’est justement M. Paquette qui était maître de cérémonie et, après un dîner léger, le moment fut venu de souligner l’anniversaire de Mme Galarneau. Un gâteau avait été préparé pour l’occasion et c’est avant de le couper que plusieurs ont tenu à se faire prendre en photo avec la vedette du jour. Des témoignages d’appréciation ont également été livrés, les uns et les autres exprimant leur attachement à Émérencienne Galarneau et l’inspiration qu’elle suscite chez eux. Un certificat et des cartes de souhaits lui ont aussi été remis.

Née à Lancaster, dans l’est ontarien, en 1919, Mme Galarneau a passé une partie de sa vie à Valleyfield au Québec. C’est en 1944 qu’elle emménage à Hamilton. « Ça a bien changé! », commente-t-elle. Décennie après décennie, elle a été témoin de l’évolution de la communauté francophone, notamment de la fondation de la paroisse et du développement du système scolaire de langue française. Son grand âge lui a permis de voir quatre générations de sa famille lui succéder. Sa vie a été bien remplie : « On avait l’habitude de camper. On a été partout. On a bien voyagé », se remémore-t-elle avant d’évoquer ses périples en Europe, à Cuba, au Québec, etc.

Un 100e anniversaire, ça ne se voit pas tous les jours! Félicitation et longue vie à Émérencienne Galarneau!

PHOTO: Plus de 100 personnes étaient présentes.