Une douzaine de participants. C’est, en tout, le nombre de personnes qui se sont déplacées pour le lever du drapeau à l’hôtel de ville de Welland le 25 septembre dernier. Privé de la participation des élèves, miné par la distanciation sociale, l’événement n’avait pas le lustre des éditions précédentes mais a tout de même permis de souligner la pérennisation de la culture francophone en Ontario.
Des discours ont émaillé la cérémonie.
« Nous avons de quoi être fiers de cette belle grande communauté qu’est la francophonie ontarienne », a lancé Lucie Huot, directrice générale du CERF Niagara, après quelques mots de bienvenue.
Le maire Frank Campion était également de la partie. « La Ville de Welland offre ses meilleurs vœux à la communauté franco-ontarienne », a-t-il dit avant de souligner l’apport des francophones de sa municipalité à la prospérité et au dynamisme locaux.
Le maire a aussi lu une lettre de Caroline Mulroney, ministre des Affaires francophones.
Véronique Emery, directrice générale de La Boîte à soleil et conseillère pour le Conseil scolaire Viamonde, est ensuite entrée dans le vif du sujet : « Nous célébrons cette année un drapeau vert et blanc qui a 45 ans et qui fait partie des symboles officiels de notre province ». Bien que les festivités soient largement virtuelles, les jeunes ne s’amuseront pas moins, a-t-elle estimé.
« Restons solidaires et engagés. » Tel était, de son côté, le message de Jérôme Veillette, directeur de l’École secondaire catholique Saint-Jean-de-Brébeuf. Le directeur a aussi rappelé à l’assistance que la Loi sur les langues officielles a plus de 50 ans et que les jeunes francophones pourront bientôt bénéficier d’une nouvelle université.
Fidèle à la tradition, le maire a ensuite hissé le drapeau franco-ontarien à l’un des mâts face à l’hôtel de ville de Welland, une municipalité dont tous reconnaissent l’appui.
PHOTO – COVID-19 oblige, seul un petit groupe était présent.