Richard Caumartin
Le Centre francophone Hamilton (CFH) tenait sa 52e assemblée annuelle de manière hybride le 7 novembre, soit en présentiel dans ses locaux de la rue Mulberry et en virtuel. Au programme, présentation des rapports de la présidence et des activités de la dernière année et élection des nouveaux administrateurs.
Pour le CFH, 2022-2023 a été une année de grand retour postpandémique. « L’impression qu’il me reste est une suite d’événements festifs et chaleureux où l’on a pris plaisir à se retrouver en famille et en communauté, indique d’entrée de jeu la présidente Marie-France Lefort. Que ce soit la FrancoFEST au parc Gage, le spectacle de Damoizeaux et le souper communautaire durant la Semaine de la francophonie, ou encore le gala du Mois de l’histoire des Noirs, tous ces événements nous ramènent au plaisir d’être ensemble, dans la bonne humeur en français. »
Mme Lefort se dit « fière » du travail fait au cours des 12 derniers mois sur la planification stratégique de l’organisme et la « remise à niveau » de ses politiques pour se conformer aux normes de la Loi sur les organismes sans but lucratif (OSBL). Elle a remercié la directrice générale Julie Jardel pour son dynamisme, ainsi que le conseil d’administration, et plus particulièrement ceux qui quittent après avoir terminé leur mandat. Il s’agit de Clarence Seunarine, Myriam Khouzam, Fété Ngira Batware Kimpiobi et Hermane Amankou Ligue.
Pour Julie Jardel, qui en était à sa deuxième année à la barre du CFH, un des travaux majeurs de la dernière année a certainement été le projet de gouvernance. « Appuyé par le gouvernement fédéral et la Fondation Trillium de l’Ontario, ce projet a permis l’élaboration d’un plan stratégique pour 2023 à 2026, et notre personnel et communauté aux principes d’équité, d’inclusion et d’anti-discrimination, et l’établissement de nouveaux partenariats et de nouvelles relations de travail concertées avec des organismes émergents et des associations ethnoculturelles, visant à appuyer leur épanouissement organisationnel et renforcer leurs capacités. »
Puis parmi les succès de la récente année financière, la directrice générale a souligné le retour de la FrancoFEST, du grand concert scolaire qui a rassemblé 1200 élèves de 14 écoles de la région, l’organisation de 22 ateliers dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs, le développement d’un programme de leadership contre l’intimidation dans les écoles et au camp de mars, ainsi que la production d’un documentaire sur les aînés francophones et la création des services en français à Hamilton présenté à deux reprises à la communauté.
« Sur la plan des défis, comme de nombreux autres OSBL de la province, nous n’avons pas échappé aux difficultés de recrutement et de rétention du personnel. Face au grand nombre de demandes de subvention approuvées dans un court laps de temps, et au rapide développement des camps de jour, nous avons dû tester et éprouver plusieurs stratégies de recrutement. L’adoption d’une stratégie de recrutement novatrice à la fin de l’année a porté ses fruits. Nous avons publié cinq offres d’emploi spécifiques à temps partiel pour nos projets en cours et avons réussi à les combler dans un court délai grâce à l’appui de nos partenaires et des membres de la communauté », conclut Mme Jardel.
Côté financier, l’organisme a connu une autre année positive à tous points de vue avec un excédent budgétaire important pour une deuxième année consécutive. On se souviendra qu’il n’y a pas si longtemps, le CFH était dans le rouge et peinait à remplir ses obligations. L’organisation semble être aujourd’hui sur une bonne lancée au sortir de la pandémie.
L’assemblée a pris fin par l’entérinement des nouvelles candidatures pour combler les postes vacants au sein du conseil d’administration. Anick Lamarche, Sonia Macaluso et MarieAnge Brouillard ont toutes été élues par acclamation pour un mandat de trois ans.
Photo : Les administrateurs du Centre francophone Hamilton