Lors de sa réunion du 23 janvier, le conseil municipal de Hamilton a adopté une nouvelle politique relative aux détenteurs d’une carte du réseau de bibliothèques. Ceux-ci pourront dorénavant, à compter du 18 février prochain, c’est-à-dire du jour de la Famille, visiter gratuitement les musées et bâtiments patrimoniaux administrés par la Ville.
Mise de l’avant par le conseiller du district 4, Sam Merulla, cette idée avait pour objectif de faire connaître les musées et l’histoire de Hamilton aux nouveaux arrivants. Or, il va sans dire que cette initiative plaira à l’ensemble des usagers de la bibliothèque. Considérant que des frais d’entrée, bien que minimes, sont exigés dans les musées alors que l’obtention d’une carte de la bibliothèque est gratuite pour ceux qui résident, travaillent ou étudient à Hamilton, cette politique contribuera non seulement à augmenter l’achalandage dans les institutions muséales mais probablement, aussi, le nombre de détenteurs d’une carte de la bibliothèque.
L’an dernier, environ 225 000 personnes ont visité les sites historiques et culturels qui sont sous la responsabilité de la Ville : le château Dundurn, la maison historique Whitehern, le Musée des enfants, le Musée de la vapeur et de la technologie, le centre culturel et muséal Fieldcote Memorial Park, la maison Griffin, le Musée militaire et l’ancienne propriété de la famille Gage qui fut le théâtre de la bataille de Stoney Creek pendant la guerre de 1812.
De plus, le 18 février prochain ne sera pas seulement un congé férié mais marquera également le début de la Semaine du patrimoine. Cette occasion de réfléchir collectivement à l’importance de mettre en valeur l’histoire et de préserver ce qui en reste fut lancée, à l’échelle du Canada, en 1974 et l’Ontario l’a repris plus spécifiquement à son compte en 1985. C’est aujourd’hui la Fiducie du patrimoine ontarien qui en fait la promotion.
Les conseillers municipaux de Hamilton n’avaient donc pas seulement en tête un simple congé en désignant le troisième lundi de février comme date de lancement de cette nouvelle politique qui rassemble bibliophiles et historiens amateurs. C’était aussi une façon de souligner les multiples dimensions historiques et culturelles de cette ville qui compte plus de deux siècles d’existence.
PHOTO : Le château Dundurn