Le 14 mai dernier, le Centre communautaire francophone de Cambridge (CCFC) tenait son assemblée générale annuelle. La dizaine d’administrateurs, en présence d’une vingtaine de membres, ont fait le point sur les développements ayant marqué la dernière année et fait quelques annonces concernant les projets à venir.

Les rapports des comités ont occupé une place importante au cours de la soirée. Au plan des finances, la trésorière Jaylene Zeitler a fait la lecture d’un rapport synthétisant les dépenses et les revenus. Les profits générés par les activités ont permis à l’organisme d’engranger 3124,38 $ après le paiement de ses frais d’opération, mais le bilan affiche néanmoins une perte nette de 4443,39 $ causée par l’amortissement. En ce qui concerne la membriété, Maurice Guénard s’est montré satisfait de sa croissance. Le CCFC compte aujourd’hui 383 membres. Cependant, la proportion d’aînés se maintient et comme ceux-ci n’ont pas à payer leur carte de membre, le centre ne fait pas tellement plus d’argent avec ses nouveaux adhérents. La question des aînés a d’ailleurs été soulevée au point suivant de l’ordre du jour. Le représentant de l’âge d’or local, Claude Charpentier, a mentionné la bonne collaboration avec les intervenants en santé et souligné le succès de la conférence de Marcel Pronovost. Il a conclu son intervention en parlant de l’importance de réseauter.

Maurice Guénard a ensuite fait la liste des activités des 12 derniers mois et leur affluence respective. La participation des jeunes a fait l’objet de nombreux commentaires et analyses qui se sont poursuivis au point suivant touchant justement à la jeunesse et à l’éducation, présenté par Louise Bell et Monique Carrière. Le CCFC ne demande toujours qu’une contribution très modeste aux participants des activités destinées aux jeunes, de sorte que l’organisme fait rarement des profits avec cette clientèle. L’objectif visé est de susciter l’intérêt des enfants et des adolescents et, à terme, de fidéliser cette clientèle. Bien que ce soit plus difficile de les rejoindre, des dizaines de jeunes profitent néanmoins de ce que le centre leur offre. Un des plus récents exemples fut le cours de « gardiens avertis » ayant eu 30 participants. Les deux sujets abordés par la suite ont été l’entretien du bâtiment, à propos duquel Alfred Trudel a brièvement mentionné que la réparation du plafond constituait le projet majeur à venir, et le bénévolat, une occasion pour Estelle Mercier de remercier tous ceux qui donnent du temps et de leur énergie.

La question du plafond est revenue en varia, section de l’ordre du jour consacrée aux sujets les plus divers. Le CCFC avait fait une demande à la Fondation Trillium de l’Ontario mais n’a pas été sélectionné. Le conseil d’administration a néanmoins décidé d’aller de l’avant pour réparer le plafond, c’est-à-dire améliorer son apparence et solutionner les problèmes d’isolation et d’air climatisé. Le centre devra débourser 3840 $ pour faire réparer l’édifice et 1540 $ pour acheter de nouvelles tuiles. Des administrateurs se sont portés volontaires pour travailler aux rénovations. Quelques retouches seront aussi faites au deuxième étage et c’est d’ailleurs là que l’Entité 2 louera un petit bureau à compter de la fin du mois de mai, ce qui constituera une nouvelle source de revenus pour le CCFC. Le point varia fut également l’occasion de faire un bilan de l’avancement de la bibliothèque francophone, dont l’ouverture officielle est prévue pour le 25 septembre.

Les élections au conseil d’administration ont été sans surprise. C’est par acclamation que Linda Mercier-Holtl, Paul Lemay, Maurice Guénard, Monique Carrière, Benoît Bilodeau et Alfred Trudel ont été élus pour un mandat de deux ans. Le poste de Claude Charpentier, représentant du Cercle des aînés, n’était pas en élection. Les administrateurs dont le mandat se termine l’an prochain sont Lynn Guénard, Louise Bell, Jaylene Zeitler, Estelle Mercier et André Bilodeau.

S’il y avait peu de membres présents, ceux-ci étaient néanmoins très intéressés à connaître la situation du centre et posaient fréquemment des questions. Comme tous les autres organismes, le Centre communautaire francophone de Cambridge dispose d’un noyau de fidèles mais doit batailler ferme pour conserver la participation de sa clientèle.

Photo: Le conseil d’administration