Il y a des limites à ce qu’on peut faire sur Zoom, la désormais célèbre plateforme de vidéoconférence; et comme il n’y a pas de connexion internet assez forte pour apporter l’automne dans le salon de M. et Mme Tout-le-Monde, c’est avec plaisir que bon nombre de gens saisissent le moindre prétexte pour sortir.

D’autres ont cependant des raisons un peu plus concrètes. « L’AFAF se réunit habituellement dans un restaurant où les participantes peuvent réseauter mais, considérant les circonstances, c’était impossible », commente Marie-France Lefort, une résidente de Hamilton membre de cet organisme. L’AFAF, c’est-à-dire l’Association des femmes d’affaires francophones, tenait en effet une marche en plein air sur le sentier Bruce, dans le secteur de Waterdown à la frontière entre Hamilton et Burlington, le dimanche 18 octobre en matinée.

L’AFAF, comme son nom l’indique, regroupe des professionnelles de différents domaines auxquelles l’organisme offre des occasions de rencontre, de formation et de promotion des services et activités en français. C’est aussi une belle opportunité de nouer des amitiés pour ces femmes de la région de Hamilton et du Grand Toronto.

C’est ainsi qu’une dizaine de marcheuses ont parcouru le sentier Bruce à la suite de Mme Lefort, organisatrice de cette activité. En cette saison, elles ont pu admirer les coloris des arbres et les paysages qui s’offraient à elles. Il a fallu environ deux heures au groupe pour terminer le parcours.

Aux dires de la présidente, Emmanuelle Meyer, il s’agissait de la première fois que l’AFAF mettait sur pied pareille sortie. Avec la pandémie, le calendrier de l’organisme a été passablement chamboulé au cours des derniers mois mais l’AFAF devrait être en mesure de retomber sur ses pieds.

« On va essayer de reprendre un rythme régulier, explique Mme Meyer. On a habituellement une activité par mois et on va concevoir des solutions aux contraintes sanitaires. »

C’est essentiellement par l’entremise du web que l’AFAF poursuivra ses activités, notamment les conférences que l’organisme a l’habitude d’offrir à ses membres. Quoi qu’il en soit, après plus de 30 ans d’existence, l’organisme a largement fait la preuve de sa pertinence qui lui a permis de s’inscrire dans la durée et ce n’est certes pas une « petite » pandémie qui mettra un terme à l’AFAF.

PHOTO – Des membres de l’Association des femmes d’affaires francophones ont fait une sortie en plein air à Hamilton.