Le savoir ne connaît pas de frontière et les échanges en tous genres permettent de s’enrichir, tant matériellement qu’intellectuellement. L’amélioration de la qualité de vie de chacun passe, entre autres, par une collaboration entre les scientifiques dont les travaux peuvent avoir un impact décisif sur la condition humaine. C’est dans cet esprit que l’Université de Waterloo a, le 20 mai dernier, conclu une entente avec l’Université de Bordeaux.
Depuis quelque temps, les institutions d’enseignement supérieur de France semblent avoir le sud de l’Ontario dans leur mire. En février dernier, les représentants de l’Université Western, à London, signaient de concert avec leurs vis-à-vis de l’Université Aix-Marseille un partenariat raffermissant les échanges entre les deux institutions. Maintenant, c’est au tour des communautés universitaires de Waterloo et de Bordeaux de se livrer à cette même démarche, encore une fois sous les auspices de la diplomatie française.
C’est ainsi que le consul général de France à Toronto, Jean-François Casabonne Masonnave, était présent lors de la cérémonie de signature.
Comme ce dernier le rappellera dans son discours aux dignitaires, enseignants et étudiants : « L’objectif de l’Université de Waterloo de devenir l’une des universités les plus internationales du Canada et son intérêt pour les universités françaises en font un partenaire idéal pour des projets de collaboration avec la France. Un coup d’œil aux chiffres confirme que cette relation étroite existe déjà : la France est la quatrième destination sur la liste des voyages d’étude des étudiants de Waterloo et seconde pour l’origine des étudiants étrangers à Waterloo. » M. Casabonne Masonnave a également évoqué la série de conférences et d’échanges qui accompagnaient la cérémonie de signature de l’entente : « Les trois jours d’ateliers avec cette importante université française démontre la volonté des deux pays de travailler ensemble pour résoudre des problématiques d’envergure planétaire telles que l’énergie, l’accès à l’eau et le vieillissement. Le haut niveau d’expertise des deux universités dans ces domaines a constitué un facteur clé dans la formation de cette relation. »
Accompagnés de leurs homologues ontariens, environ 25 chercheurs venus de France ont participé à ce vaste état des lieux de la recherche sur ces quelques questions. Qui plus est, les étudiants de Waterloo ont pu assister à des sessions d’information sur les études en France et les possibilités qui s’y offrent.
Laurent Servant, vice-président à l’international de l’Université de Bordeaux, et Feridun Hamdullahpur, président de l’Université de Waterloo, ont été les signataires de cette entente de partenariat qui pavera la voie à une collaboration plus étendue dans les domaines de l’éducation, de la recherche et de l’innovation.
De plus, les deux institutions mettront leurs ressources en commun pour offrir un programme en biochimie menant à un baccalauréat offert conjointement par les deux universités, une première au Canada.
Photo : Laurent Servant (à gauche) et Feridun Hamdullahpur signent le protocole.