L’Ontario compte changer sa stratégie de dépistage en concentrant ses efforts auprès des personnes les plus vulnérables à la COVID-19, comme les résidents des foyers de soins de longue durée et les travailleurs de la santé.

Tandis que la capacité de dépistage de la province doit passer de 4000 à 16 000 tests par jour d’ici le début du mois prochain, les autorités provinciales souhaitent mieux cibler les groupes à haut risque.

Leur objectif est que d’ici le 6 mai, seul le quart des tests aient lieu dans des cliniques désignées.

Les tests restants doivent être effectués auprès des membres de populations à risque qui présentent des symptômes du virus, notamment dans les communautés autochtones et éloignées, dans des refuges pour sans-abris et dans les prisons.

Les autorités s’opposent à l’idée d’un dépistage exhaustif, auprès des personnes asymptomatiques également, puisque celui-ci pourrait entraîner de faux négatifs.

La province a fait cette annonce alors que le bilan a bondi à 6237 cas confirmés, une hausse de 478 cas. L’Ontario déplore un total de 222 décès.

De ce nombre, les résidents et les travailleurs des foyers de soins de longue durée sont à l’origine de 931 cas et de 98 décès.

SOURCE : La Presse canadienne