Le mercredi 19 mars, les représentants des organismes membres de l’Interagence de Hamilton se réunissaient pour leur réunion régulière. C’est au Spice Factory, là où se trouve le bureau du Centre francophone Hamilton, que la rencontre a eu lieu. Outre les échanges typiques qui caractérisent les réunions de la table de concertation, les participants ont aussi procédé au lancement d’un site web destiné à faire connaître cette structure de collaboration.
Le site de l’Interagence est bilingue et se veut une porte d’entrée sur la communauté pour ceux qui ne la connaissent pas, notamment les organismes et agences essentiellement anglophones qui offrent des services en français mais ne savent pas à qui s’adresser pour en informer la population. Cette plate-forme peut aussi s’avérer utile pour les francophones de l’extérieur d’Hamilton qui voudraient avoir un aperçu de la francophonie dans cette ville.
On y trouve une liste des membres réguliers de l’Interagence (Collège Boréal, Centre de santé communautaire, Société économique de l’Ontario, etc.), des membres observateurs (Société Alzheimer, Réseau franco-santé du sud de l’Ontario, Services de santé publique de Hamilton, etc.) et une brève description de ce en quoi consistent la Table de Hamilton et son fonctionnement. Les deux contacts offerts aux internautes sont les co-présidentes de l’Interagence, soit Julie Léger, coordonnatrice de l’ACFO Régionale Hamilton, et Alexandra Djagba Oli, avocate responsable des services en français à la Clinique juridique communautaire.
Les membres de la table de concertation ont commenté le site web de façon unanimement positive. Questionnée à ce sujet, Julie Léger a précisé les limites de son utilisation et évoqué les mises à jour qui devront inévitablement être faites de temps à autre. Un goûter léger a suivi.
Il est parfois surprenant de constater, en 2019, comment bon nombre d’organismes et d’entreprises ont encore du mal à se faire connaître malgré les nombreux moyens de communication qui s’offrent à eux. Le site web de l’Interagence de Hamilton vient combler ce besoin pour cette instance dans laquelle tous les francophones de la ville peuvent se reconnaître.
PHOTO : Les membres de l’Interagence ont profité de leur rencontre pour dévoiler le site web.