Le lundi 24 février, c’était au tour du Collège Boréal de Hamilton de souligner le Mois de l’histoire des Noirs. Les étudiants du programme LINC (Language Instruction for Newcomers to Canada) ont été invités à partager quelques caractéristiques de leurs pays d’origine respectifs dans le cadre d’une exposition.

En effet, chacun devait apporter au moins un objet illustrant sa culture. Ceux-ci, posés sur des tables, étaient accompagnés de fiches d’information indiquant le nom, le pays, la signification, l’usage qui en est fait, etc. Diverses décorations, des vêtements, paniers, statuettes, etc. ont ainsi été offerts à la curiosité des étudiants des autres programmes qui sont venus jeter un coup d’œil, classe après classe, à cette exposition et pour échanger avec leurs pairs du programme LINC.

Une douzaine d’étudiants ont participé à cette initiative de Lorraine Hamilton, gestionnaire du programme LINC. Ils provenaient des pays suivants : Cameroun, Tchad, Sud-Soudan, Éthiopie, Somalie, Haïti, Kenya, République Dominicaine, Bénin et Burkina Faso. Les pays d’Afrique subsaharienne et ceux dont la population est en tout ou en partie composée de Noirs étaient donc en vedette. Dans un esprit de partage et pour ne pas exclure aucun étudiant, des objets de l’Algérie et de la Syrie étaient également exposés.

Le chef régional, Luc Bonaventure Amoussou, est lui aussi passé de table en table pour voir ce qui avait été apporté. Comme les autres visiteurs, il a constaté que les objets, même ceux qui n’étaient pas à proprement parler des œuvres d’art, se distinguaient par leur esthétique. Les commentaires de tout un chacun ont été très positifs et, au plan pédagogique, puisque LINC est un programme d’anglais langue seconde, les étudiants en ont profité pour développer leurs aptitudes linguistiques.

Quelques jours plus tard, à Hamilton comme ailleurs, le rideau tombait sur le Mois de l’histoire des Noirs 2020. Ce n’était pas la première fois que le Collège Boréal tenait une activité sur ce thème. En fait, considérant les multiples dimensions sous lesquelles les sociétés de souche africaine peuvent être décrites, analysées et dépeintes, il n’est pas surprenant que plusieurs voient dans le Mois de l’histoire des Noirs une excellente occasion pour apprendre.

PHOTO: Sandales et parures du Cameroun