L’École secondaire David-Saint-Jacques est une autre victime collatérale de la pandémie.

Relevant du Conseil scolaire Viamonde, la première école secondaire francophone de la région de Waterloo, située au 80 Burlington Drive à Kitchener, devait accueillir ses premiers élèves de 7e et 8e années dès la fin mars. Déjà inscrits à cette école, ces derniers poursuivaient leurs études dans les locaux de l’École élémentaire L’Harmonie pendant la période de construction. Or, avec l’entrée en vigueur de l’état d’urgence le 17 mars, c’est le confinement qui attendait les élèves de David-Saint-Jacques plutôt que la découverte de leur nouvelle école.

Au cours du printemps et de l’été, la dernière touche a été mise à l’aménagement de cette école qui se veut à la fine pointe des innovations pédagogiques. Laboratoire d’informatique, classe de robotique, système de réalité virtuelle pour l’enseignement, etc. : rien n’y a été ménagé pour offrir des expériences enrichissantes aux élèves et faire d’eux, au terme de leurs études, des jeunes fin prêts pour le marché du travail ou la poursuite de leur parcours académique.

L’école David-Saint-Jacques porte de nom de l’astronaute canadien qui, de décembre 2018 à juin 2019, a séjourné dans la Station spatiale internationale. Il s’agit de la plus longue mission pour un astronaute de notre pays.

Le Conseil scolaire Viamonde a voulu honorer ce scientifique et donner par la même occasion un modèle à ses élèves en la personne de ce francophone qui, après d’exigeantes études d’ingénierie, d’astrophysique et de médecine, s’est toujours distingué dans les fonctions qu’il a occupées.

M. Saint-Jacques était également présent – de façon virtuelle – lors des portes ouvertes de l’école qui, COVID-19 oblige, se sont déroulées en mai par le biais de la plateforme Zoom.

De la 7e à la 12e année, l’école a une capacité d’accueil de 300 élèves. La première cohorte, accompagnée des enseignants, franchira les portes de l’École secondaire David-Saint-Jacques en septembre et découvrira des locaux, des équipements et du mobilier flambant neufs. Tous tourneront alors la page sur une époque où les jeunes francophones de Kitchener-Waterloo devaient, lors de leur passage au secondaire, étudier à Cambridge ou à Hamilton.

PHOTO – Courtoisie : Conseil scolaire Viamonde