Avec mille précautions sanitaires, le Centre francophone Hamilton (CFH) offre depuis le lundi 6 juillet un camp d’été pour les enfants de 4 à 12 ans. L’École secondaire Georges-P.-Vanier sert de point d’attache à ces activités estivales qui relèvent presque de la tradition pour cet organisme.

Cependant, 2020 n’est pas une année comme les autres et bien que les jeux, sports et bricolage soient de retour, c’est sous l’encadrement strict de procédures destinées à assurer la sécurité des animateurs, des jeunes et de leurs parents. Le CFH a travaillé avec d’autres organismes offrant des camps d’été pour élaborer un plan d’intervention satisfaisant aux exigences du bureau de la santé publique et du ministère de la Santé avec pour résultat que rien n’a été laissé au hasard.

« On a acquis du matériel de nettoyage qui respecte les normes du conseil scolaire et de la province, explique Julie Jardel, coordonnatrice et superviseure du camp. On a un dépistage qui se fait le matin avec la prise de température des enfants. Nous avons aussi réduit le nombre d’enfants par semaine : 8 pour le mois de juillet et 15 pour le mois d’août. Ça nous permet d’avoir un meilleur ratio d’animateur par enfants et d’assurer la distanciation physique dans les locaux. »

Qui plus est, entre autres mesures, les surfaces fréquemment utilisées sont nettoyées à toutes les deux à quatre heures, les jeunes se font rappeler souvent de se laver les mains, les animateurs se font tester pour la COVID-19 aux deux semaines, etc.

Le CFH n’utilisera pas non plus le transport en commun dans le cadre du camp, de sorte que les participants devront se contenter de ce qui se trouve à proximité de l’école pour se divertir. Heureusement, l’École secondaire Georges-P.-Vanier se prête bien aux activités de toutes sortes et, non loin, se trouvent une piscine publique et les parcs Churchill et Princess Point qui seront également utilisés.

Les activités s’inspirent de thèmes hebdomadaires des plus variés : l’espace, les animaux, un tour du monde francophone, les pirates, les sports, la nature et le cinéma. Les animateurs ont reçu une formation pour mieux faire face à leurs responsabilités et ont eux-mêmes conçu la programmation du camp. Outre Mme Jardel, l’équipe se compose de Jeffrey Tan, Jack Robbins, Hassan Toke Dady, Anne-Marie Pango et Sam Waechter.

Au terme de la première journée du camp, la superviseure en brossait un portrait réjouissant : « Les enfants avaient l’air très contents de retrouver leurs copains! » Après des mois de confinement, pouvoir à nouveau jouer avec d’autres jeunes représentait un soulagement pour plusieurs. Julie Jardel ajoute à ce propos que, bien qu’il y ait encore quelques places disponibles et que des désistements puissent se produire à la dernière minute, la popularité du camp d’été rend pressante l’inscription de ceux qui y sont intéressés : « Ce sont des places qui partent vite parce qu’on a des familles qui sont en train de se décider ».

Au moins, la pandémie se sera estompée à temps pour permettre aux enfants de profiter de l’été, la saison préférée de plusieurs d’entre eux et que le Centre francophone Hamilton aura rendu encore plus plaisante.

PHOTO – Enfants et animateurs se reposent à l’ombre des arbres.