C’est ce temps de l’année à cheval sur deux saisons : le rideau tombe lentement sur l’été alors que l’approche de l’automne se manifeste déjà subtilement. Une tradition bien ancrée fait de ce moment l’occasion de se rassembler une dernière fois, le temps d’une épluchette de blé d’Inde, pour profiter de la météo estivale.
Le samedi 25 août, le Centre communautaire francophone de Cambridge (CCFC) recevait donc quelques dizaines de convives pour cette épluchette qui allait bien au-delà du maïs : hamburgers, hot dogs, frites maison cuites dans l’huile, etc., étaient également au menu. Les victuailles étaient préparées à l’extérieur par quelques bénévoles.
C’est pour l’essentiel dans la grande salle de l’organisme que les participants se sont réunis et le terrain à l’arrière du centre est demeuré déserté. En effet, l’exposition de voitures de collection qui, au cours des deux dernières années, avait saturé l’endroit de bolides d’antan et de visiteurs n’a cette fois pas eu lieu. Il y avait donc moins de monde à l’épluchette qui aura tout de même réussi à rassembler des convives de différentes générations.
Les fonds amassés à l’occasion de cette activité ne seront pas de trop pour aider le CCFC à surmonter un important défi au cours des prochains mois. C’est que le système de chauffage est désormais hors d’usage et il en coûterait possiblement aussi cher de le faire réparer que d’en installer un autre. Cette réparation des plus nécessaires tombe bien mal comme l’explique Paul Lemay, vice-président : « On va voir ce qui va arriver. On fait présentement des rénovations et on attend pour voir la facture. Ce sera probablement 40 000 $ ».
À cette dépense considérable s’ajoutera donc celle requise pour remettre le système de chauffage en état. M. Lemay mentionne à ce propos que cela pourrait coûter 25 000 $ mais que, si les circonstances l’imposent, il serait peut-être possible de rafistoler le système pour lui permettre de fonctionner cet hiver, le temps de trouver l’argent nécessaire afin de procéder à des réparations en bonne et due forme.
L’été s’achève donc sur une incertitude pour le CCFC qui poursuivra néanmoins ses activités.