Environ 25 membres de la Table interagence du Niagara, qui rassemble la grande majorité des organismes francophones de la Péninsule, étaient présents à l’occasion de la réunion du 24 novembre dernier à la résidence Joie de Vivre de Niagara Falls.

À cette occasion, les nouvelles coprésidentes choisies en septembre – Lucie Huot du CERF Niagara et présidente de la Caisse populaire Welland ainsi que Susan Morin, directrice du développement d’affaires chez Entreprise Niagara – ont dirigé la rencontre.

Après avoir souhaité la bienvenue à tout un chacun, elles ont énuméré les activités auxquelles elles ont participé depuis deux mois, notamment le congrès de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario à Sudbury. « Une belle occasion de réseautage », selon Mme Huot.

Mme Morin a également indiqué que le maire de Welland, Frank Campion, est « ouvert à un projet de Monument de reconnaissance dédié à la francophonie de sa ville, qui pourrait prendre la forme d’un mat de drapeau et d’une plaque ». Il ne reste qu’à trouver des partenaires financiers. Un beau projet inspirant pour souligner le 150e anniversaire du Canada!

Opération séduction
Pour sa part, Annie Boucher, de l’Entité 2 de planification des services de santé en français, a fait part d’un nouveau projet. Il s’agit d’une activité consistant à mettre en contact des étudiants s’exprimant en français et des employeurs potentiels dans la région. Grosso modo, il s’agit d’une activité de recrutement et de rétention d’une journée au cours de laquelle une cinquantaine d’étudiants présélectionnés, de niveau collégial ou universitaire, feraient la tournée, à bord d’un autobus, de cinq organismes qui offrent des services en français. Une façon pour ces jeunes de découvrir la beauté du Niagara, de recevoir de l’information pendant la tournée et de rencontrer des employeurs. Et cette activité, dont la première aura lieu en mars prochain, pourrait être répétée selon les besoins ou les intérêts. « Nous n’en sommes qu’au début du projet, précise-t-elle. Rien n’est encore coulé dans le béton. »
Selon Mme Boucher, les « établissements d’enseignement sont emballés », d’autant plus que ce serait une bonne façon d’attirer les jeunes dans le Niagara. Pour Marcel Castonguay, du Centre de santé communautaire Hamilton-Niagara, les organismes anglophones, qui ont souvent de la difficulté à recruter des francophones, devraient aussi faire partie d’une telle tournée.

Augmenter le nombre d’immigrants francophones
À son tour, Émilienne Mondo, du Réseau de soutien à l’immigration francophone du Centre-Sud-Ouest, a présenté les grands axes du plan d’action de son comité en vue d’accroître le nombre d’immigrants francophones dans la région : « attirer » les nouveaux arrivants par le biais d’outils promotionnels; les « accueillir » en leur fournissant de l’information sur les services en français et les « retenir » en leur permettant de travailler dans les différents réseaux. « C’est ça le plus grand défi », dit-elle en faisant référence à l’emploi.
« Nous devons développer une niche économique, ajoute Marcel Castonguay. Cela nous permettra de les retenir. »

Un site internet rassembleur
Pour terminer la rencontre, une mise à jour des autres comités et un tour de table ont permis à chacun de faire connaître les réalisations récentes de son organisme et ses activités à venir.
La création d’un site internet bilingue qui soit rassembleur et qui permette de partager ce qui se fait au niveau de la Table interagence avec la communauté francophone a retenu à l’unanimité l’attention. Une rencontre aura lieu à cet effet.
Dans la même veine, la Table aimerait se doter d’une ou d’un responsable des activités socioculturelles pour la région. Cette personne pourrait également assurer la coordination de la Table. Les présidents de divers organismes francophones du Niagara en discuteront à leur prochaine réunion.

Quant à la prochaine rencontre de la Table interagence, elle aura lieu le 23 février à St. Catharines.

Christiane Beaupré