Le Centre de santé communautaire Hamilton/Niagara (CSCHN) organisait le 8 octobre une soirée portes ouvertes dans ses locaux de Welland, à l’occasion de la Semaine de la santé communautaire. Une initiative destinée à faire connaître les services proposés à la communauté pour ainsi rapprocher le Centre de ses patients et de son entourage. Le personnel était présent pour dialoguer avec les intéressés qui ont pu découvrir compétences et points de vue des principaux acteurs de l’endroit.
Cette semaine de célébration particulière s’est déroulée du 5 au 11 octobre et, en plus de faire découvrir plusieurs espaces de même type en Ontario, a proposé certaines activités ludiques. À Welland, c’est un bingo éducatif sur le diabète ainsi qu’un aperçu du programme Hip Hop en action qui ont distrait et instruit les visiteurs.
Keira Rainville, conseillère en santé communautaire, revient sur les buts de cette semaine qui a été lancée en 2013 : « L’objectif est de promouvoir une approche plus globale du système de soins plutôt que juste un médecin de famille. C’est un service de prévention, dit-elle. C’est une semaine pour apprendre à la communauté la raison d’être d’un centre de santé communautaire. »
Chaque étage disposait de plusieurs kiosques où étaient affichés les différents divertissements et prestations offerts : « Nous avons choisi le programme S’amuser pour la vie ainsi que les services que nous voulions montrer à la communauté, ajoute Mme Rainville. Nous voulons que les parents dont les jeunes participent au programme Hip Hop en action sachent ce qu’il y a d’autre. »
D’après elle, entre 100 et 150 visiteurs, principalement des familles, se sont rendus au CSCHN de Welland. Ils ont été accueillis par une quinzaine d’employés qui représentaient les quatre secteurs que compte l’établissement. La situation actuelle du Centre est bonne d’après la conseillère : « Au niveau du financement, nous avons été chanceux cette dernière année, et nous sommes toujours à la recherche du prochain projet. »
La popularité de l’atelier Hip Hop fait également la fierté du CSCHN : « Si on n’offrait pas ce service, certains parents n’auraient pas les moyens de mettre leurs enfants à la danse. », affirme-t-elle.
Quant au futur de l’organisme, Keira Rainville voit venir un changement de clientèle. « La population francophone est vieillissante. Le défi est de conserver notre identité et d’encourager la communauté à chercher des services en français, ajoute-t-elle. Il faut répandre le message, il y a plus à la santé que d’aller chez le médecin quand on est malade. »
Un idéal courageux pour un centre qui compte bien servir les prochaines générations de francophones avec le même esprit de partage.
Photo : L’un des nombreux kiosques présents