À l’hiver 2019, l’Université Brock a entrepris de promouvoir l’idée de faire de la région du Niagara un « géoparc » de l’UNESCO, c’est-à-dire un endroit reconnu pour ses particularités naturelles uniques par cette agence de l’ONU. Le collectif Niagara Peninsula Aspiring Global Geopark (NPAGG) a depuis son lancement développé une expertise qui, à l’heure actuelle, pourrait aider à la relance du tourisme local.

C’est du moins ce que pense ses membres qui furent représentés à une réunion virtuelle rassemblant des personnalités d’horizons divers et qui s’est tenue le vendredi 26 juin. Cette rencontre avait pour but de mettre sur pied le Groupe de travail sur le tourisme dans le Niagara après la COVID-19.

Le NPAGG a rappelé que l’UNESCO ne cherche pas seulement à protéger certains sites mais aussi à développer et promouvoir le concept de tourisme durable. C’est dans cette optique que les membres du NPAGG ont contacté une firme de Toronto spécialisée dans les technologies liées au marketing afin de travailler à la création d’un système destiné à suivre et analyser le rétablissement du secteur touristique.

Ce système, qui devrait être opérationnel en août, suivra notamment le déplacement des touristes d’une ville à l’autre dans la région afin d’avoir une meilleure idée du flot de visiteurs d’une attraction à une autre.

Une autre étude compilera les notes décernées par les visiteurs pour chaque attraction pour ce qui est du respect des recommandations sanitaires afin de constater comment la région du Niagara se compare aux autres destinations touristiques.

Les résidents seront aussi interpelés à se mettre de la partie en invitant leurs amis et leur famille à venir faire un tour.

De manière générale, ce comité de relance du tourisme espère recevoir un appui financier des gouvernements provincial et fédéral afin de financer ses initiatives, notamment en termes de recherche. À situation inédite, solution nouvelle, mais encore faut-il pour cela connaître dans le détail ce qui se passe.

La place qu’occupe le tourisme dans l’économie de la Péninsule ne saurait être sous-estimée, d’autant plus qu’il s’agit d’un des secteurs économiques les plus affectés par la pandémie. Ramener les foules dans la région est essentiel, mais les ramener différemment sera tout aussi indispensable.

PHOTO – La ville de Niagara Falls est sans conteste celle qui dépend le plus du tourisme dans la Péninsule.