Le 27 septembre dernier, la Clinique juridique communautaire de Hamilton (CJCH) tenait son assemblée générale annuelle (AGA), question de faire le point sur la dernière année, d’initier les nouveaux membres du conseil d’administration à ses activités et de nouer des liens avec la population. En ce qui concerne ce dernier objectif, c’est par le biais d’une rencontre fusionnant pédagogie et divertissement que l’assistance s’est familiarisée avec la CJCH.
Il y avait foule dans la salle de la bibliothèque centrale allouée pour l’occasion. Dans ce qui était un préambule à l’AGA, les participants ont pu entendre divers conférenciers discuter de domaines d’interventions de la Clinique. Ainsi, Tara Williams, intervenante au Centre de santé autochtone, a évoqué les valeurs guidant le travail des deux organismes dans leurs rapports aux Première Nations.
Puis, Tom Cooper, directeur général de la Table ronde de Hamilton pour la réduction de la pauvreté, a dressé un portrait de la situation en ce qui touche à ce problème qui conduit bien des gens à avoir recours à la CJCH. Sébastien Skrobos, directeur général de l’Entité 2, a de son côté décrit l’engagement de la Clinique au sein de la communauté francophone.
Jessica Ward et Anita Jozepovic, intervenantes à la Notre Dame House, une résidence pour les sans-abri âgés de 16 à 21 ans, ont évoqué les barrières et défis auxquels les jeunes font face lorsqu’ils veulent avoir accès à des services juridiques. Pour conclure, deux employées du Conseil de recherche et de planification sociale de Hamilton, soit Patty McNaney, directrice générale associée, et Cassandra Roach, assistante à la planification sociale, ont discouru d’accès au logement, le sujet le plus traité par la CJCH.
Une touche artistique intercalait les présentations. Brendan Jowett et Ali Naraghi, deux avocats de la CJCH, ont partagé leurs talents musicaux tandis que Tanya Gerber, une artiste et consultante, se livrait à une séance d’« enregistrement graphique », une technique qui consiste à résumer en dessins et en temps réel une réunion ou un évènement. Qui plus est, une collation était servie.
L’AGA proprement dite n’a duré qu’une trentaine de minutes, le temps d’adopter le procès-verbal et les états financiers, de choisir une firme d’auditeurs, d’intégrer au conseil d’administration les nouveaux membres, etc. Soulignons à ce propos qu’en vertu de son statut d’organisme bilingue, la CJCH doit avoir au moins deux administrateurs capables de s’exprimer en français, dans le cas présent Debbie Callan et Sébastien Skrobos.
La Clinique juridique communautaire intervient dans des cas aussi divers que les questions relatives au logement, aux indemnisations de travailleurs accidentés, au Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées, aux victimes d’actes criminels, à l’immigration, etc. Voilà donc beaucoup de pain sur la planche pour tous ceux qui y travaillent et qui, entre autres approches, pratiquent l’offre active de services en français.
Photo : de nombreux participants ont assisté aux présentations.