Comme chaque année, le jour du Souvenir vient commémorer, le 11 novembre, le souvenir du sacrifice des hommes et des femmes qui sont tombés sur différents champs de bataille afin que le Canada soit ce qu’il est aujourd’hui.

Dans la péninsule du Niagara, il y a eu plusieurs cérémonies pour souligner ce jour dont la date marquait, à l’origine, celle de la signature de l’armistice en 1918 pour marquer la fin de la Première Guerre mondiale.
À St. Catharines, c’est sous la brise automnale de ce mois de novembre que tout a commencé devant les bâtiments de l’Hôtel de ville où est érigée une stèle entourée de fleurs naturelles mauves sur laquelle on peut lire, en anglais, « Nous nous souviendrons d’eux ».

Dès 9 h, par petites vagues, les gens ont commencé à se rassembler devant l’édifice municipal. Il y avait certes des membres de la Légion royale canadienne mais également des délégations de la police, locale et régionale, des pompiers, des militaires, des cadets de l’air, etc. Il y avait également des membres de la communauté, parfois accompagnés de leurs jeunes enfants, qui arboraient fièrement leur coquelicot.

Vers 11 h, la parade s’est dirigée en direction du cénotaphe du parc Memorial qui était décoré des fleurs et drapeaux du Canada et d’autres pays qui se sont battus côte à côte dans différentes guerres inscrites dans la pierre du monument : les deux guerres mondiales et celles de Corée, les missions de paix des Nations Unies et même la guerre d’Afghanistan de 2001 à 2011.

Un moment émouvant de ce service du jour du Souvenir a été la lecture par le maire de St. Catharines, Walter Sendzik, d’une lettre authentique d’un combattant, Jack, originaire de St. Catharines, adressée à sa femme à partir des tranchées de la guerre quelque part en Europe. Le soldat y parle de la guerre comme d’une compétition sportive en vantant les pertes infligées à l’ennemi et en exprimant le vœu de retrouver « sa chère ». Son vœu sera exaucé car Jack est revenu vivant de cette guerre.

Pour clôturer cette cérémonie mémorable, différents organismes, publics et privés, se sont longuement succédé pour déposer une couronne de fleurs et exécuter un salut dans un silence que brise furtivement la musique instrumentale de la chanson culte gospel « Ce n’est qu’un au revoir ».

Donat M’Baya