Le passé de Welland ne se trouve pas qu’entre les quatre murs du musée de la ville : il existe aussi au coin de nombreuses rues, où tant de bâtiments d’une autre époque témoignent des goûts, des besoins et parfois de l’ingéniosité des générations qui nous ont précédés. Le Musée de Welland organise cet été des visites guidées au centre-ville.
L’histoire d’une cité
Offertes en anglais, elles permettent d’en apprendre davantage sur l’histoire de la ville et sur ses bâtiments les plus anciens.
La première de ces visites s’est tenue le 4 août. Les suivantes se tiendront chaque jeudi jusqu’au 1er septembre. D’une durée de 90 minutes environ, elles débutent à 18 h sur l’île Merritt, là où sont groupés plusieurs vendeurs ambulants de nourriture et où le musée dispose d’un kiosque promotionnel. Il en coûte 10 $ par personne, ou 8 $ pour les membres de l’institution, pour participer à cette activité qui requiert d’être inscrit. Pour ce faire, ou pour obtenir davantage de renseignements, il suffit de téléphoner au musée, au 905 732-2215.
L’été 2016 est particulièrement clément en ce qui concerne la météo et faire une marche au couchant s’avère toujours des plus agréables. C’est dans ce contexte que les participants ont été invités à suivre la guide, Katelynn Best, d’un point à l’autre de la ville. Le pont emblématique de Welland figurait sans surprise parmi les premiers arrêts et le public a appris par la même occasion quelques anecdotes sur cette structure dont le tablier a été levé pour la dernière fois en 1972. Plus loin, sur la rue East Main, les participants ont été invités à examiner un édifice de brique connu sous le nom de Dexter Arms : construit en 1873, il se démarque par l’authenticité de son apparence, presque inchangée depuis qu’il existe.
Du palais de justice à la prison
Quelques pas plus loin, la guide et le reste du groupe ont passé un assez long moment auprès du palais de justice, érigé en 1858. L’institution judiciaire en impose par son architecture mais c’est son extension, à l’arrière, qui a généré le plus de questions. En effet, on y trouvait jadis une prison, comme en témoignent les barreaux des fenêtres visibles de la rue. Les condamnés étaient également pendus sur place, détail macabre qui n’a pas manqué de susciter la curiosité du public.
Anecdotes historiques et explications quant au style architectural ont ponctué chaque arrêt, que ce soit à l’ancienne caserne de pompiers, à l’église anglicane Holy Trinity, au Farmers’ Market et autres. Les marcheurs ont aussi eu l’occasion d’admirer quelques fresques au passage. La visite s’est terminée au Musée de Welland, ouvert le jeudi jusqu’à 20 h.
Pour ceux qui préfèrent l’écran d’ordinateur aux balades en plein air, il est intéressant de noter que le blogue du musée, accessible depuis son site web, est rédigé dans les deux langues officielles grâce au travail estival d’une étudiante, Alacia Michaud, assistante au service à la clientèle. Mais rien ne vaut le contact réel avec les vestiges du passé que procurent ces visites au cœur de Welland.