La semaine précédant le Jour des Franco-Ontariens est toujours très occupée, notamment parce que bon nombre d’organismes en profitent pour organiser leur assemblée générale annuelle. C’est sans doute ce qui explique le peu de participation à la rencontre de l’Interagence du Niagara, tenue le 23 septembre dernier, et à laquelle seule une dizaine de représentants d’organismes étaient présents.
Une rencontre de l’Interagence constitue toujours une somme énorme d’informations, certaines plus utile « à l’interne », d’autres étant indéniablement d’intérêt public. C’est ainsi que Susan Morin a annoncé, concernant les Jeux du Canada : « Pour la cérémonie d’ouverture, c’est très possible que l’on ait Mon beau drapeau et que le drapeau soit levé ». Aussi, à l’emplacement de Place Niagara, il y aura un pavillon francophone qui portera notamment sur l’histoire de la francophonie locale.
Sur une note moins réjouissante, Véronique Emery a lancé un « appel au secours » en ce qui concerne l’embauche de personnel dans les garderies de La Boîte à soleil. Il est en effet très difficile de trouver des gens malgré les besoins. Différents types de postes sont disponibles et elle encourage quiconque à approcher la garderie à cet effet.
Le plan stratégique a offert aux participants à la réunion une occasion de parler des francophiles. Comment les rejoindre, les engager et leur offrir des opportunités d’apprendre le français? L’Interagence s’est penchée sur ce segment de la population qui pourrait être intéressé à participer aux activités et à soutenir la communauté francophone.
Dans un tout autre ordre d’idées, Annie Boucher a fait état de rencontres virtuelles qui seront organisées avec des étudiants du domaine de la santé. Des fournisseurs de services leur seront alors présentés, question de nouer des liens avec ces éventuels travailleurs de ce domaine qui pourraient alors contribuer à élargir la gamme de services offerts en français.
De plus, Mme Boucher avait une bonne nouvelle à faire connaître à l’assistance : Hospice Niagara demandera d’être désigné en vertu de la Loi sur les services en français et entend réserver 10 lits pour les francophones.
Muriel Thibault-Gauthier a de son côté abordé la question des aînés et de leurs clubs dans la région. Elle a évoqué le retour des activités en présentiel, entre autres les parties de quilles à Welland et St. Catharines. Quant à son fameux Clin d’oeil, il est désormais distribué, en format papier ou électronique, à 50 000 exemplaires.
Malheureusement, Mme Thibault-Gauthier avait aussi une mauvaise nouvelle à partager avec le reste de l’Interagence : après 36 ans d’existence, les Filles d’Isabelle de Welland (Cercle Sacré-Coeur-de-Marie #1337) ont pris la décision très difficile de fermer leur organisme. Les Filles d’Isabelle de St. Catharines sont également en voie de faire la même chose. Depuis plusieurs années, le recrutement était très difficile pour ces organismes dont les membres vieillissent sans relève.
En ce qui touche à l’immigration, Jean-Claude N’Da avait plusieurs projets et activités à faire connaître : lancement prochain, en octobre, d’une application pour guider les immigrants de leur pays d’origine jusqu’à la citoyenneté, Semaine nationale de l’immigration francophone du 7 au 13 novembre, Forum provincial virtuel des Réseaux en immigration francophone de l’Ontario du 24 au 26 novembre, etc.
L’Interagence du Niagara et les organismes qui en font partie entament l’automne avec confiance, mais bien des questions demeurent quant au déconfinement. Cela dit, ce ne sont pas les activités et les nouveautés qui manqueront.