Le samedi 21 octobre, un groupe de randonneurs s’étaient donné rendez-vous à la zone de conservation de Dundas Valley, située sur l’escarpement du Niagara, en compagnie des guides Marie-France Lefort et Nathalie Prézeau. Seconde marche organisée par le Centre français Hamilton, cette activité gratuite aura permis à une douzaine de personnes de se rassembler pour effectuer une marche d’environ deux heures, soit 6,5 km, dans ce lieu qui fait vraiment oublier la proximité de la capitale canadienne de l’acier, Hamilton.

En l’espace de 30 minutes, les participants arrivent peu à peu. Le départ est fixé à 10 h et chacun est fin prêt pour cette expédition en forêt. Tandis que l’une des guides attend les participants dans le stationnement principal du parc, l’autre avait proposé aux intéressés de se joindre à elle afin de prendre le petit-déjeuner dans un resto local. Mais à 10 h, tous étaient au rendez-vous.

« C’était un beau groupe, confie Mme Lefort, après la marche. Nous avons fait de belles rencontres. Cette activité nous a permis de regrouper une autre clientèle que celle que l’on retrouve dans les assemblées générales annuelles des organismes francophones. Il y avait même une petite fille qui était habituée de marcher. Elle est restée de bonne humeur jusqu’à la fin du parcours. » De plus, la température était idéale (21 degrés : du soleil et une petite brise. Bref une belle excursion dans cette zone de conservation, gérée par la Bruce Trail Conservancy. Une prochaine marche est déjà prévue.

Pour ceux qui hésitent à participer à une telle randonnée, Marie- France Lefort raconte ce qui l’a amenée à faire de la marche : « Je ne suis pas très sportive ni très coordonnée mais je peux mettre un pied devant l’autre », dit-elle à la blague. « La nature me manquait quand je suis arrivée à Toronto il y a 25 ans, se rappelle-t-elle. J’étais célibataire et pour moi c’était une belle façon de rencontrer des gens. Un jour, en lisant un bulletin de la Bruce Trail, j’ai vu une annonce à propos d’un voyage de groupe en Alberta. C’est d’ailleurs à cette occasion que j’ai rencontré celui qui est devenu mon mari. Je dis toujours de faire ce que tu aimes et tu vas trouver l’âme sœur. »

Aujourd’hui résidente de Ancaster, elle habite à une dizaine de minutes de route des sentiers pédestres. « Ça me fait plaisir de partager mes connaissances avec d’autres », conclut-elle, en ajoutant qu’une prochaine visite guidée aura lieu probablement au printemps prochain.