Le mois d’août est toujours celui où les élèves et leurs parents se préparent à la rentrée scolaire. Cette année, ce rituel est perturbé par la COVID-19 et surtout par ce qui l’entoure sur le plan sanitaire.
Le Conseil scolaire Viamonde et le Conseil scolaire catholique MonAvenir ont mis à la disposition des parents, sur leurs sites Web respectifs, un résumé des mesures qui seront mises en place pour accueillir les élèves. C’est en se basant sur les directives gouvernementales – elles-mêmes basées sur les recommandations des experts comme le martèle Doug Ford – que le milieu de l’enseignement a concocté ces politiques internes destinées à prévenir la propagation du virus.
Deux options sont offertes aux familles : l’enseignement conventionnel en classe et l’enseignement à distance. Du côté de Viamonde, les parents avaient jusqu’au 19 août pour faire leur choix alors que MonAvenir avait fixé cette date limite au 13 août. Cela dit, si une famille souhaite changer d’option au cours de l’année scolaire, pour des raisons professionnelles ou autres, il sera toujours possible de le faire à condition de donner un préavis suffisant au conseil scolaire duquel l’école relève.
En fonction de l’évolution de la pandémie, il est possible que les politiques sanitaires des Conseils changent également. D’ailleurs, le premier ministre a fait clairement savoir qu’il n’hésiterait pas à fermer les écoles si une deuxième vague du coronavirus viendrait qu’à s’abattre sur l’Ontario.
Pour le moment, les classes ont été réaménagées et la vie quotidienne à l’école revue de fond en comble pour éviter tout risque d’éclosion à l’occasion de cette rentrée qui s’annonce unique en son genre. C’est surtout la question de la taille des classes qui a alimenté les critiques à l’endroit des directives du gouvernement : à raison de 30 élèves maximum par classe de maternelle, 20 dans celles de la 1re à la 3e année, 24 dans celles de la 4e à la 8e année et 23 dans celles du secondaire, certains considèrent que la distanciation sociale ne pourra pas être parfaitement respectée.
Quoi qu’il en soit, ce n’est qu’à partir du 8 septembre, date du début de l’année scolaire, que politiciens, fonctionnaires, enseignants, parents et élèves pourront juger du bien-fondé des mesures mise en place.
PHOTO (Source : Pexels) – Certains parents préfèrent l’apprentissage à la maison.