L’Observatoire communautaire du Niagara (OCN) est une initiative de l’Université Brock destinée à favoriser les partenariats à l’échelle locale et à soutenir les processus décisionnels émanant de la région. C’est, il va sans dire, par l’entremise de la recherche que l’OCN entend apporter sa contribution au développement de son milieu.
Une récente étude de l’OCN mettait d’ailleurs en évidence le potentiel de croissance touristique dans la région du Niagara si celle-ci se voyait attribuer le titre de « géoparc » par l’UNESCO. L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, mieux connue par son acronyme anglais, a pour mission de favoriser le dialogue entre les peuples par la promotion des connaissances et de tout ce qui peut contribuer à l’éveil d’un intérêt pour le monde qui nous entoure. Un des programmes les plus célèbres de l’UNESCO réside dans ces sites historiques parmi les plus significatifs et les plus précieux qui sont ainsi désignés au « patrimoine mondial » tel que défini par l’organisme.
Or, peu de gens savent que l’UNESCO s’intéresse de la même manière aux sites naturels qui se distinguent par leur paysage ou particularités uniques. C’est la raison pour laquelle l’OCN estime que la région du Niagara devrait figurer sur la liste des géoparcs de l’organisme. Les chutes du Niagara sont connues dans le monde entier mais ce n’est pas là le seul attrait de la Péninsule qui se divise en neuf types de formation géologique. Pour le néophyte en matière de géologie, les différences entre les catégories de sol et leur aspect respectif sont sans doute difficiles à différencier mais, pour le passionné de nature, une telle variété concentrée dans une région somme toute assez petite se révèle remarquable. Qui plus est, toute personne peut de toute façon se rendre compte de ce qui donne à la région son caractère unique : sa position entre deux Grands Lacs, son escarpement sur sa face nord, ses plages sur sa face sud, etc.
En devenant un géoparc, la région du Niagara bénéficierait de la visibilité que lui donnerait l’UNESCO ce qui favoriserait la préservation de ses attraits et en même temps permettrait de développer le tourisme axé sur la découverte de ces attributs naturels. Plus de détails à ce sujet se trouve sur le site ohniakara.com.
C’est le 7 février dernier, à l’Université Brock, que la promotion de cette idée fut officiellement lancée alors qu’un panel a discuté devant public des tenants et aboutissants du projet.
L’UNESCO a désigné 140 sites comme géoparcs dans 38 pays. Trois sont au Canada : Tumbler Ridge en Colombie-Britannique, Stonehammer au Nouveau-Brunswick et Percé au Québec. Plusieurs autres régions aspirent à figurer sur cette liste. Le Niagara sera-t-elle la prochaine?
PHOTO: Les chutes du Niagara sont connues mondialement.