Créés en 2006, les Prix de la francophonie de l’Ontario soulignent la contribution de personnalités remarquables au rayonnement du fait français dans des domaines aussi divers que la politique, l’économie, la culture et l’activisme sociale. La formule a quelque peu changé au fil des années et, aujourd’hui, cette distinction est remise aux trois ans à trois récipiendaires : un dans la catégorie Prix des Francophones, un dans celle du Prix des Francophiles et, finalement, un autre dans la catégorie Prix des jeunes.

Les noms de ces prix parlent d’eux-mêmes quant à la façon dont se distinguent ceux auxquels ils rendent hommage mais davantage de détails sont offerts sur le site web du concours. Une visite du site apprendra ainsi aux internautes que la période de mise en candidature est ouverte pour les Prix 2018. Jusqu’au 16 février, les intéressés peuvent soumettre le nom et un résumé des réalisations d’une personnalité dont le parcours fut bénéfique à la communauté francophone. Un comité de sélection indépendant, dont les membres sont nommés par la ministre aux Affaires francophones, examinera ensuite les candidatures.

La dernière édition du concours a eu lieu en 2015. Mariette Carrier-Fraser, ancienne sous-ministre adjointe de l’Éducation et ancienne présidente de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario avait reçu le Prix des Francophones pour son engagement de toute une vie dans le domaine éducatif. Mary Cruden, alors présidente de l’organisme Canadian Parents for French, s’était fait remettre le Prix des Francophiles pour sa promotion des programmes d’immersion et de français langue seconde. Quant à Rym Ben Berrah, elle s’est notamment démarquée par son implication au sein de divers mouvements étudiants, un dévouement qui lui a valu le Prix des jeunes.

C’est à Toronto, le 12 avril prochain, que les récipiendaires de la mouture 2018 des Prix de la francophonie de l’Ontario verront leurs efforts et leur engagement publiquement reconnus. En soumettant des candidatures, les organismes et, plus généralement, les communautés francophones ont donc une excellente occasion de faire connaître les personnalités les plus méritantes et d’offrir à la population des modèles à suivre.