Avec 63 ans au compteur, le bazar de la paroisse du Sacré-Cœur est entré dans les habitudes de deux, si ce n’est trois générations de paroissiens. Ils étaient à nouveau au rendez-vous le dimanche 19 novembre, alors que le Cercle d’artisanat Héritage a fait étalage de son savoir-faire en mettant en vente un grand nombre de ses créations. D’autres bénévoles et vendeurs ont collaboré à la bonne marche de l’évènement et ont élargi la gamme d’articles mis en vente. Chacun a ainsi pu amasser quelques dollars, pour soi ou pour son organisme, tout en contribuant au dynamisme de la vie paroissiale.

Ce sont, pour l’essentiel, les membres du Cercle d’artisanat qui organisent ce bazar, leur seule activité-bénéfice dont les profits servent à payer leurs dépenses courantes et le loyer, l’organisme tenant ses activités au sous-sol de l’église. Le Cercle a sa propre table où est exposé le fruit de ces nombreuses heures passées à tisser et à tricoter. Et, année après année, de nombreux exposants viennent entourer le Cercle d’artisanat Héritage auquel ils doivent payer la location de leur table, une autre source de revenu qui appuiera les activités de ce groupe passionné d’art textile.

Une de ses membres, Angèle Garant, a été la principale organisatrice du bazar de cette année. Par le biais du web et en faisant appel à son réseau de contacts, elle a rassemblé assez de vendeurs pour occuper toute la salle paroissiale. D’ailleurs, de l’avis de Mme Garant et de la présidente, Carmen Trudel, il y avait davantage de participants que lors du bazar de l’année dernière.

L’affluence était également au rendez-vous. Même avant la grande vague de visiteurs qui suit toujours la messe, il y avait déjà beaucoup d’animation et de va-et-vient peu après l’ouverture des portes au public, ce qui était de bonne augure. Vêtements, bijoux, objets décoratifs, nourriture, articles de beauté, etc., il y avait de quoi se faire plaisir et faire plaisir à un être cher. Un tirage et la vente de soupe, sandwichs et biscuits à la cuisine complétait le portrait de ce vaste exercice de financement.

Le bazar et le Club d’artisanat Héritage ne sont pas seulement liés pour des raisons financières et organisationnelles. Ils ont également en commun le même âge. En effet, après 63 ans d’existence, l’organisme continue de perpétuer les traditions qui autrefois se transmettaient de mère en fille. Les techniques de tissage demeurent les mêmes mais le mode de transmission change. Mme Trudel invite à ce propos les hommes et les femmes à se joindre au groupe pour s’initier à ce passe-temps qui est en même temps une bonne façon de socialiser.

PHOTO : Le bazar comptait de nombreux vendeurs et a attiré une foule imposante d’acheteurs.