Olaïsha Francis

Le Centre francophone Hamilton (CFH) a reçu une subvention de 67 700 $ de la Fondation Trillium de l’Ontario qui permettra de créer un camp de jour en français pour les jeunes de 6 à 18 ans inscrits dans des programmes d’immersion française de la région de Hamilton-Wentworth.

Les parents anglophones, souvent désireux de soutenir l’éducation de leurs enfants, se retrouvent parfois démunis face à la barrière linguistique. Il n’est pas rare que des parents cherchent des ressources supplémentaires ou des cours particuliers pour renforcer l’apprentissage de la langue.

Ce projet vise à répondre au besoin tant demandé : offrir aux jeunes francophiles un endroit où ils peuvent apprendre, pratiquer et s’amuser en français, même en dehors des périodes scolaires. Dans les programmes d’immersion, il manque parfois de soutien pour pratiquer et renforcer leur français en dehors des heures de classe. Cependant, grâce à ce camp, ils auront une occasion unique de s’immerger encore plus dans la langue, tout en s’amusant et en apprenant de manière ludique.

Si l’immersion en français demeure un atout, il est crucial que les écoles et les familles travaillent ensemble pour surmonter les obstacles et offrir à chaque enfant les meilleures chances de succès vers le bilinguisme.

Lanciné Koulibaly, directeur général du CFH, a exprimé son enthousiasme à propos de cette subvention : « Nous sommes tellement heureux de recevoir ce soutien de la Fondation Trillium. Ce financement va nous permettre de réorganiser nos plans et d’augmenter notre offre de services. »

L’argent obtenu permettra au CFH de préparer ce camp avec l’aide d’experts qui travailleront sur un plan d’affaires solide et sur des outils pour évaluer l’impact du projet. Il sera également utilisé pour couvrir les coûts liés à l’embauche de personnel, à la mise en place des infrastructures nécessaires, ainsi qu’à l’acquisition d’équipements et d’outils technologiques. L’organisme pourra même offrir une formation en premiers soins pour assurer la sécurité de tous.

Dans une ville où l’accès à des ressources en français peut parfois être limité, le CFH continue de s’engager pour offrir des solutions concrètes et adaptées aux besoins de la communauté.

Photo : Lanciné Koulibaly, directeur général du CFH (Crédit : Le Régional)