Le Club Richelieu Welland a une fois de plus rassemblé des centaines de personnes pour célébrer le carnaval d’hiver canadien-français. Cet événement, symbole de l’esprit communautaire, permet aux familles de profiter d’activités variées tout en célébrant la culture francophone locale.

Christiane Beaupré – IJL Réseau.Presse – Le Régional

L’Auberge Richelieu était de nouveau très achalandée le dimanche 2 février alors que le Club Richelieu Welland (CRW) y recevait la communauté pour son traditionnel carnaval d’hiver canadien-français. Depuis plus de 40 ans, l’activité, qui rassemble principalement les francophones et anglophones de Welland, est toujours aussi populaire.

La recette est pourtant bien simple. Outre les cadeaux pour les enfants offerts par la Caisse Desjardins Ontario, les jeux de hockey et de poches qui se tiennent à l’extérieur, les promenades en charrette tirée par des chevaux, les queues de castor ainsi que la tire d’érable offerte gracieusement par le Club Richelieu Niagara Falls, le déjeuner en famille offert aux participants pour seulement 5 $ et l’esprit communautaire qui y règne permettent d’attirer chaque année entre 500 et 600 personnes au cours des quelques heures de l’événement.

« Le déjeuner, qui comprend des crêpes, des saucisses, du bacon et des fèves au lard est servi de 8 h 30 à midi, raconte le président du CRW, Ryan St-Aubin. Les gens viennent en famille, mangent ensemble et célèbrent avec nous cette tradition canadienne-française qu’est le carnaval. Nous avons une soixantaine de bénévoles qui s’assurent que tout le monde est heureux aujourd’hui. »

Les élèves des écoles secondaires Franco-Niagara et Saint-Jean-de-Brébeuf aident aussi avec la coordination des jeux et des activités, accompagnés par le Bonhomme Carnaval. Ils sont présents chaque année pour assurer le bon déroulement des activités avec les enfants.

« Le carnaval est une tradition. Tout le monde cherche des occasions pour se rassembler et, s’il y a quelque chose que le Club Richelieu fait très bien, c’est de rassembler les gens. Offrir un déjeuner aussi garni à 5 $, c’est impossible de nos jours. Donc, nous le faisons pour la communauté. C’est en quelque sorte un don du Club. L’an dernier, nous avions servi plus de 600 déjeuners », ajoute le président.

Le Club existe depuis 1957 et son succès ne serait pas possible sans les membres. « Que ce soit pour l’Auberge Richelieu, la Résidence Richelieu ou le Foyer de soins de longue durée, rien de cela n’aurait été possible sans leur appui inconditionnel. Au cours des 10 dernières années, leur dévouement a permis au Club de donner plus de 500 000 $ à des organismes et œuvres de bienfaisance, à des projets pour les jeunes et pour les familles dans le besoin. C’est aussi grâce à la communauté qui nous appuie en louant l’Auberge et en participant en grand nombre à nos collectes de fonds », insiste M. St-Aubin.

« C’est chez nous! Tout est centré sur la communauté. Tout le monde se rassemble ici : les familles, les amis, les voisins. Indépendamment de ce que l’on fait, que ce soit dans la fonction publique, dans le secteur privé, au travail, à l’école, ça ne change rien. Tout est basé sur une seule chose, la communauté qui prend soin de la communauté, explique Vance Badawey, député de Niagara-Centre.Quand tous les résidents se réunissent autour de cette tradition, c’est important!

« Ce que le Club Richelieu fait pour la communauté de Welland a une valeur inestimable. En plus de proposer diverses activités pendant l’année, que ce soit un mariage, un événement public, une collecte de fonds, etc., l’Auberge est le site d’une variété d’événements organisés par d’autres organisations, poursuit-il.

Mais plus important encore, le Club Richelieu permet à notre région de préserver son héritage et sa culture canadienne-française. Quant au Foyer Richelieu, il prend soin des gens qui ont bâti cette communauté. Ce sont ces francophones qui nous ont tout appris, qui nous ont coachés au hockey, enseigné à l’école, transmis la langue française à leurs enfants et aux nôtres. Nous ne pouvons oublier cela. Nous devons toujours nous souvenir d’où l’on vient et de ceux qui nous ont permis de nous rendre où nous sommes aujourd’hui. Les francophones de Welland, et plus particulièrement le Club Richelieu, le font bien », conclut M. Badawey.

Photo : Les promenades en charrette sont toujours très populaires.