Le gouvernement fédéral fait l’objet de certaines critiques pour s’être associé au géant américain de la technologie Amazon.com pour distribuer des équipements de protection individuelle à travers le pays.

Les critiques du partenariat annoncé vendredi par le premier ministre, Justin Trudeau, estiment que la décision de se tourner vers Amazon est problématique notamment parce qu’elle ignore les quelques marques de livraison de propriété canadienne qui auraient pu faire ce travail.

Elles soulignent en outre que l’entreprise établie à Seattle a été confrontée à des plaintes de la part d’un groupe de travailleurs de son installation de Brampton, en Ontario, qui prétend qu’Amazon n’a pas correctement protégé ses travailleurs contre la COVID-19.

Le groupe, Warehouse Workers Centre, a récemment lancé une pétition dénonçant qu’Amazon refuse de donner des congés payés aux travailleurs, ne divulgue pas au personnel ce qui sera fait si les installations devaient être contaminées et ne pratique pas correctement les mesures de distanciation physique.

L’organisatrice du groupe, Gagandeep Kaur, affirme qu’elle s’inquiète de voir l’accord avec le gouvernement mettre encore plus de pression sur les travailleurs qui ne sont pas bien protégés.

Amazon a renvoyé La Presse canadienne à des communiqués de presse dans lesquels elle dit avoir augmenté la fréquence et l’intensité du nettoyage de ses installations, obligé les employés et les partenaires des services de livraison à nettoyer et désinfecter leurs postes de travail et ajusté ses pratiques afin que les employés du centre de distribution puissent maintenir une distance plus sûre par rapport à leurs collègues de travail.

SOURCE : La Presse canadienne