(P.T.) Le Marathon international de Niagara Falls rassemble chaque année de nombreux coureurs des deux côtés de la frontière. En effet, quiconque s’aventure à relever le défi des 42,2 km qui constituent le parcours débutera son périple à Buffalo, dans l’État de New York, et franchira la ligne d’arrivée à Niagara Falls, en Ontario. C’est par le pont de la Paix, à Fort Erie, que les participants entrent en sol canadien où les paysages bucoliques se succéderont jusqu’au terme de leur exploit.
Il existe des alternatives moins exigeantes à la version longue du marathon et c’est l’une d’elles qui est proposée aux élèves de l’élémentaire de la région. Dix-huit jeunes de 3e à la 8e année de l’école Saint-François-d’Assise de Welland étaient d’ailleurs de la partie lors de l’évènement, le 25 octobre dernier. L’un d’eux, Patrick Kirby, a réussi à décrocher la première place, devançant les 402 autres coureurs dont plusieurs issus d’écoles francophones, soit Sacré-Cœur (Welland), Immaculée-Conception (St. Catharines), Notre-Dame-de-la-Jeunesse et Saint-Antoine (Niagara Falls).
C’est dans le cadre d’un programme spécial, adapté à leurs capacités et conçu pour les inciter à faire de l’activité physique, que les élèves de l’élémentaire sont invités à participer à cette course.
Ce sont les organisateurs du Marathon international de Niagara Falls qui en font la promotion auprès des directions scolaires qui sont alors responsables de gérer l’inscription des élèves participants. Ces jeunes s’engagent à courir 40,2 km pendant les six semaines qui précèdent l’évènement. Une bonne partie de ces courtes sessions quotidiennes de course se fait en compagnie d’enseignants, pendant les récréations ou lors de la période du dîner. Puis, la journée du Marathon, tous les élèves doivent compléter le 2 km restant pour totaliser l’équivalent du parcours complet.
La participation à ce programme et à la course finale est totalement gratuite. Les élèves se font remettre pour l’occasion un gilet et, à la ligne d’arrivée, une médaille de participation et quelque chose à se mettre sous la dent. Les trois premiers reçoivent également un trophée. Mais comment les gagnants sont-ils identifiés au sein de cette cohue qui se presse au fil d’arrivée? En fait, comme la disposition des lieux autour du point de départ exige que les centaines d’élèves se disposent en rangs, ce qui ne permet pas à tous de partir exactement au même moment, c’est le temps qu’a mis chaque participant à compléter le parcours qui est pris en compte et non le classement à l’arrivée.
Le temps est mesuré à l’aide d’un badge remis à chaque coureur et qui contient une puce électronique. Les détecteurs de ces puces se trouvent aux lignes de départ et d’arrivée et enregistrent le temps que chacune d’elles a mis pour se rendre d’un point à l’autre.
Sport et plaisir ont donc fait bon ménage pour ces nombreux jeunes francophones qui, s’ils ne se sont pas tous classés parmi les meilleurs, ont néanmoins eu l’occasion de se mettre en forme et de comprendre qu’il est important de le rester.
Photo: Les participants de l’école Saint-François d’Assise