Au cours de la dernière semaine du mois d’avril, l’organisme Solidarité des femmes et familles interconnectées francophones du Niagara (Sofifran) a lancé le projet « Communauté de pratiques pour l’entrepreneuriat des communautés noires ».

Présenté par Fété Kimpiobi, directrice générale de l’organisme, l’événement virtuel a réuni une trentaine de personnes. Pour améliorer les performances des entrepreneurs noirs et de leurs entreprises respectives, Sofifran a opté pour un plan à trois volets : la mise en contexte et l’explication du thème, les conseils des experts et une période de questions/réponses.

La première présentation était celle de Ntunga Mazoresa. Pendant une quinzaine de minutes, l’experte d’Innovative Consultants a entretenu les participants sur les enjeux et les défis pour les entrepreneurs noirs.

Si le problème au Canada n’est pas la création d’entreprises, les entrepreneurs noirs doivent faire face aux barrières culturelles, au racisme systémique, à l’absence d’accompagnements financiers et de gestion.

Pour faire face à ces défis, Mme Mazoresa propose d’établir une Communauté de pratiques pour les entrepreneurs noirs qui permettrait un partage d’expérience. Toutefois, elle explique que « l’efficacité d’une communauté de pratique est liée à son niveau d’activité et d’interaction, à l’engagement mutuel et à la satisfaction des membres ».

Dans le cadre de ce projet, Sofifran offrira « une plateforme virtuelle de soutien dont l’accès sera limité aux participants ayant des projets d’affaires à différentes étapes de leur développement, que ce soit la conception, le démarrage ou l’expansion », ajoute-t-elle.

Pour s’inscrire à ce programme, il faut se rendre sur le site Web de Sofifran. L’originalité réside dans son adaptation culturelle et le parcours des immigrants francophones, leur intégration économique et la gestion du racisme systémique.

 

Importance de la communication

Rhodie Lamour a expliqué l’importance et l’impact de la communication dans les affaires. Sa présentation Communication et connexion était divisée en trois parties : l’importance de la connaissance de soi, la communication et l’entrepreneuriat ainsi que l’impact de la communication dans les affaires.

Selon Mme Lamour, « il est important de se connaître avant de devenir entrepreneur, de connaître ses forces et de savoir où demander de l’aide ». Il s’agit de faire une analyse de ses « forces, faiblesses, opportunités et menaces » (SWOT, en anglais) pour découvrir ses passions en restant authentique.

Quant à l’entrepreneuriat, il s’agit de se visualiser, de connaître la portée de son produit ou service et s’assurer que le message parvienne correctement aux clients potentiels. L’impact de la communication dans les affaires consiste à s’ouvrir au monde et à savoir ce qu’on recherche.

« Celui qui ne sait pas ce qu’il recherche ne sait pas ce qu’il a trouvé », affirme Mme Lamour. L’objectif de la communication est toujours de se faire connaître.

Dans la foulée de la rencontre, Emmanuel Mompongo a partagé son expérience avant la période des questions, dernier segment du webinaire.

 

Photo : Rhodie Lamour (Photo : RhodieLamour.com)