Le lundi 23 novembre, la Maison de la culture francophone du Niagara (Maison) tenait son assemblée générale annuelle. Il ne s’agissait que du troisième exercice du genre pour ce jeune organisme qui a tout de même su rassembler une vingtaine de personnes désireuses de faire le point sur ses réalisations et ses projets.
La présidente, Yolande Lécuyer, a présenté le rapport d’activités de l’année 2019. Spectacle du chansonnier Paul Meslet, compétition Épelle-moi Canada, camp de robotique, etc. : « Chacune des activités demande beaucoup de préparation et d’engagement », a souligné Mme Lécuyer pour mettre en relief le travail des bénévoles.
En ce qui concerne les statuts et règlements, il a été décidé d’y modifier l’année financière. En effet, les rapports financiers de l’organisme couvraient jusqu’à maintenant une période débutant le 1er janvier et se terminant le 31 décembre. Cette pratique est plutôt rare dans le milieu communautaire puisque l’année financière est, règle générale, du 1er avril au 31 mars de l’année suivante. La Maison a donc décidé d’amender ses règlements pour se conformer à ce procédé qui, d’ailleurs, correspond mieux à l’approche gouvernementale.
Toujours au chapitre des finances, le rapport financier a été lu et commenté par la trésorière Béatrice Groux.
Fait à remarquer, les élections ont suscité un brin de rivalité, ce qui ne se voit pas souvent au sein des organismes qui, bien souvent, peinent à recruter des administrateurs. Quatre postes étaient en élection pour lesquels cinq personnes se sont présentées. Au bout du compte, Stéphanie Filippi et Béatrice Groux ont été réélues tandis que Clélia Kimana, une enseignante, et Emanuelle Atsain, une étudiante au Niagara College, ont succédé à Annie Boucher et Fété Kimpiobi qui avaient choisi de ne pas se représenter.
Le reste du conseil d’administration est composé de Yolande Lécuyer, Suzanne Giroux et Geneviève Girard.
L’assemblée s’est conclue sur une importante nouvelle : la Maison est récipiendaire d’une subvention de démarrage de la Fondation Trillium. Les 75 000 $ alloués serviront notamment à mettre en place des activités en français pour les jeunes et les familles dans les petites municipalités de la région qui sont moins bien desservies à cet égard. Un coordonnateur sera embauché à cette fin. Ce projet se fera en collaboration avec divers partenaires dont Sofifran.
Il s’agit là d’un formidable coup de pouce qui bénéficiera à la Maison dont le potentiel de croissance est encore grand. Ne reste plus à espérer, désormais, que la page se tourne aussi vite que possible sur la COVID-19, bête noire des organismes.
PHOTO (archives Le Régional) – Yolande Lécuyer