Ville, Chambre de commerce, musée, université, centres de recherche, organisateurs de festivals… La délégation consulaire française conduite par Marc Trouyet au côté du Service de coopération et d’action culturelle et scientifique de l’Ambassade de France a multiplié les étapes à Hamilton, vendredi 16 mars, opérant un rapprochement dans plusieurs secteurs clés que sont l’économie, l’innovation, la recherche ou encore la culture.
« Ce sont des chantiers que l’on ouvre. Tous n’aboutiront pas, a prévenu le consul général lors d’une rencontre avec la communauté, en fin de journée, au Centre francophone Hamilton. Si on veut dynamiser les relations entre la France et l’Ontario, on est conscient qu’il faut sortir de Toronto. Il y a des choses à construire, dans une logique de territoire à territoire, avec des villes comme Hamilton, que ce soit en termes de lutte contre le changement climatique, de smart cities ou de gestion des villes. On ressent ici un fort dynamisme et un intérêt croissant pour ce qui ce passe en France. »
Des partenariats avec différentes organisations de la ville pourraient donc voir le jour au cours des prochains mois et connaître la même trajectoire que la Nuit des chercheurs qui, chaque automne, fait se rencontrer des scientifiques français et un public avide de découverte, au sein du Parc d’innovation McMaster.
« Notre priorité est d’accroître les échanges universitaires, culturels et économiques entre nos deux pays pour faire rayonner la francophonie et le savoir-faire français », a rappelé M. Trouyet, selon qui l’accord économique et commercial global entre l’Union européenne et le Canada (CETA) est de nature à accélérer cette coopération.
En vigueur depuis septembre 2017, le CETA abaisse la quasi-totalité des barrières tarifaires, tend à homogénéiser les normes et facilite la circulation des talents. Un atout qu’entend exploiter la nouvelle Chambre de commerce France-Canada Ontario. Créée par des filiales de grandes entreprises françaises, l’institution torontoise partage un objectif commun avec le consulat général : accroître les échanges, notamment en termes d’innovation. « L’innovation figure parmi nos priorités, a affirmé le consul général. Il y a un énorme potentiel sur lequel on veut s’appuyer, entre les 72 incubateurs de l’Ontario et nos start-ups françaises. »
Sur le plan culturel, la récente création de la Fédération tricolore, rassemblant l’ensemble des associations françaises et francophiles de Toronto, avec en ligne de mire l’organisation de la grande fête populaire du 14 juillet, a aussi retenu l’attention. « On pourrait envisager de soutenir une manifestion semblable à Hamilton, a suggéré M. Trouyet, indiquant être à l’écoute des besoins de la communauté. « Nous sommes engagés dans une démarche de service public. Dites-nous quels services voulez-vous que l’on rende et comment améliorer ceux qui existent. »
Photo (couverture) : Marc Trouyet, consul général de France à Toronto