Le 14 décembre dernier, le Club Social de Welland tenait son assemblée générale annuelle (AGA). Pour ce pilier de la vie francophone du Niagara, les dernières années ont été plutôt difficiles. À l’instar de bon nombre d’organismes, le Club Social peine à se trouver des bénévoles et à pourvoir les postes sur son conseil d’administration. Le public ne s’en aperçoit guère puisque les activités suivent leur train habituel, mais ceux qui sont toujours là pour donner de leur temps s’avouent épuisés.

Hormis les points à l’ordre du jour qui relevaient davantage de la procédure, trois questions ont fait l’objet de discussions et de commentaires. La première concernait les finances de l’organisme. Celui-ci ne cumule pas de déficit et n’a pas de dette mais dispose de peu de marge de manœuvre. Deux causes expliquent cette situation. D’abord, le Club Social est limité par son manque de bénévoles et l’âge de ceux-ci : les revenus générés par les activités ne sont pas aussi élevés que ce qu’ils pourraient êtres car il n’y a pas assez de bras pour mettre sur pied davantage d’évènements. Cette explication d’ordre structurel mise à part, des circonstances exceptionnelles ont aussi cette année privé l’organisme d’une subvention du gouvernement provincial. 

Le Club Social est passé par une période de transition au cours des derniers mois, d’une part parce que le départ de la coordonnatrice à temps plein a dépouillé l’organisme d’une aide précieuse, d’autre part parce que plusieurs membres du conseil d’administration sont récemment entrés en fonction sans connaître à fond les dossiers en cours. 

Ces mêmes administrateurs ont dû mettre de l’ordre dans la documentation touchant l’organisme, notamment en ce qui touche ses finances. Par inexpérience et manque de temps, ils n’ont pu obtenir une subvention de la Fondation Trillium. Une des grandes priorités du Club Social pour l’année prochaine sera de faire parvenir une demande de fonds en bonne et due forme à cette fondation.

La deuxième question d’importance sur laquelle s’est penchée l’assemblée fut celle du manque de soutien de la communauté. Le conseil d’administration s’est montré inquiet pour la survie du Club Social si davantage de gens, en particulier des jeunes, ne se montrent pas intéressés à s’impliquer. Cependant, une solution à tout le moins temporaire s’est dégagée au gré des discussions : puisque le Club Social et le Club Renaissance éprouvent des problèmes semblables, pourquoi ne pas envisager une étroite collaboration entre les deux organismes, voire une fusion? L’union fait la force et, après tout, les membres respectifs des deux organismes se connaissent bien et leurs activités ne sont pas incompatibles. Il a donc été décidé d’approcher les représentants du Club Renaissance au cours des prochains jours et de leur proposer cette solution.

Pour mener à bien ce projet, encore faut-il disposer d’un conseil d’administration. Les élections ont constitué la troisième question majeure de l’AGA. Seul le poste de Joséphine Taylor était en élection et elle fut réélue sans opposition. Suzanne Giroux, secrétaire, a décidé de compléter son mandat. Thérèse Desrochers, trésorière, a fait savoir qu’elle demeurerait en poste pour quelques semaines encore, le temps de compléter la remise en ordre des documents du Club Social. Robert Leduc, président par intérim, a décidé de se retirer et Brenda Tanguay lui succédera jusqu’à la fin de janvier. Deux autres administratrices, Marie-Claude Albert et Geneviève Gérard, n’étaient pas présentes lors de l’AGA mais demeureront en poste.

Photo : Des membres du conseil d’administration