Il semblerait que ce soit la rentrée pour tout le monde, même pour les paroisses. L’église du Sacré-Cœur, à Welland, était ainsi le théâtre du lancement de son année pastorale le 14 septembre dernier. L’évènement, d’abord et avant tout de nature religieuse, est aussi à chaque année une occasion de fraterniser et de rendre hommage à ceux qui se dévouent pour le bien-être et le dynamisme de la paroisse.

C’est évidemment par une messe que les célébrations ont débuté en fin d’après-midi. La communauté francophone de Welland constituait bien entendu la majorité des participants mais des catholiques d’ailleurs dans la région du Niagara, de St. Catharines notamment, étaient également présents. Le père Julien Beaulieu, en plus d’être curé à Sacré-Cœur, dessert aussi l’église Immaculée-Conception à St. Catharines et l’église Saint-Jean-de-Brébeuf à Port Colborne.

Assisté du père Luc Augustin Samba et du diacre Gérard Demers, le père Beaulieu a dit la messe devant les nombreux fidèles. Plusieurs d’entre eux étaient membres des Chevaliers de Colomb et avaient contribué au bon déroulement de la cérémonie. Un autre organisme, les Filles d’Isabelle, devait s’illustrer un peu plus tard au moment du souper. Ayant contribué à la préparation du repas, ces bénévoles émérites en ont ensuite assuré la distribution aux 250 convives qui s’étaient rassemblés dans la salle paroissiale au sous-sol de l’église. La lasagne servie n’était pas simplement destinée à régaler les paroissiens mais aussi à amasser des fonds pour la rénovation des marches extérieures de l’église du Sacré-Cœur.

Paul Lafontaine, directeur de l’école élémentaire catholique Sacré-Coeur, s’est adressé quelques instants à l’assistance pour souligner tout le travail accompli par les Filles d’Isabelle pour ce repas. Pour distraire les convives, des élèves de l’école Sacré-Cœur, costumés en paysans du XVIIIe siècle, ont accompli une danse folklorique entraînante. Un tirage 50/50, grand classique des fêtes communautaires, a permis à une chanceuse de remporter une somme rondelette alors que le père Beaulieu, de son côté, s’est fait souhaiter un joyeux anniversaire en chanson.

Dans le calendrier liturgique, le mois de septembre ne se distingue en aucune façon et n’augure rien de particulier. Dans la vie de tous les jours cependant, chacun sait qu’il correspond au retour à la « normale » : le travail pour les uns, les études pour les autres et pour tous, la fin de l’été et des vacances. Lancer une année pastorale en septembre relève donc d’un choix aussi pratique que symbolique puisque pour les catholiques, la Foi fait corps avec le quotidien.