Le mardi 12 janvier, la Table interagence de Hamilton faisait le point sur ce dont les prochaines semaines seront faites. Un autre sujet abordé dans le cadre de cette réunion a été les modifications apportées au fonctionnement de la Table en ce qui concerne la participation de ses membres.

Comme la COVID-19 est toujours en filigrane de toutes les questions, les participants engagés dans l’organisation d’activités liées au Mois de l’histoire des Noirs ont évoqué les préparatifs à ce propos. Alexandra Oli, de la Clinique juridique communautaire, a assuré qu’un événement sera mis sur pied comme chaque année, mais livré dans une formule différente.

Même son de cloche du côté de Bonaventure Otshudi, du Centre de santé communautaire, selon qui, au moment de la réunion, un choix n’avait pas encore été fait à savoir si une alternative d’envergure au gala annuel serait au programme ou si cet événement ne sera pas plutôt morcelé en plusieurs activités offertes tout au long du mois.

M. Otshudi a aussi glissé un mot sur la crise sanitaire. « Les nouvelles ne sont pas bonnes. La pression est énorme », a-t-il commenté, ajoutant que tous les employés, à l’exception d’une équipe médicale restreinte, travaillent de la maison.

Toujours dans le domaine de la santé, la représentante de l’Entité 2, Chloé Eward, a annoncé que des consultations étaient à venir pour faire le suivi de celles effectuées en 2020.

Dans un tout autre ordre d’idées, Julie Jardel a expliqué en quelques mots que le Centre francophone Hamilton offre une variété d’activités en ligne qui fonctionnent bien dont notamment celles en partenariat avec le cinéma Westdale. Quant au camp d’été, l’organisme prévoit en offrir un et l’inscription est réservée en priorité aux membres.

Arwinder Kaur et Franklin Leukam, respectivement du Conseil scolaire Viamonde et du Conseil scolaire catholique MonAvenir, ont fait état des « portes ouvertes virtuelles » dans les écoles tandis qu’Yvette Plentai, de la Société économique de l’Ontario, a rapporté que le programme d’incubation entrepreneuriale lancé en novembre dernier à Hamilton compte 13 participants.

Nabila Sissaoui, la voix du Réseau en immigration francophone à la Table interagence, a fait savoir que l’organisation du forum régional, qui doit se tenir à la fin de février ou au début de mars, est désormais sur les rails, tout comme le projet d’installation d’écrans promotionnels des services francophones.

Les échanges sur la participation aux réunions de la Table interagence ont été pilotés par Alexandra Oli. Les propositions de modifications aux façons de faire qui existaient jusque-là se justifiaient essentiellement par la baisse de l’engagement des observateurs, c’est-à-dire les membres sans droit de vote.

De manière générale, le déclin participatif se faisait sentir même avant que la COVID-19 ne vienne mettre un frein à la vie sociale. « On ne peut plus vraiment continuer à se dire que les choses reviendront à la normale après la pandémie », a commenté Me Oli, estimant qu’il faut cesser de tout mettre sur la glace et tâcher plutôt d’être proactif. La réunion s’est alors attardée à adopter les nouveaux paramètres proposés relatifs à la fréquentation, à la représentation, aux modalités pour contacter un membre inactif, etc.

À la suggestion de Julie Jardel, la Table a aussi étudié la possibilité d’avoir, de temps à autre, une conversation entre membres qui porterait sur la façon dont les organismes surmontent leurs défis, ce qui pourrait donner de bonnes idées aux uns et aux autres. Des formations pourraient se coupler à cette nouvelle habitude.

La Table interagence de Hamilton se réunira à nouveau le 9 mars.